Qu'est-ce qu'être français ? (Non-)Débat sur l'identité nationale...
Maître Eolas a attiré notre attention sur la nationalité française (cliquer ici) et il a fort bien fait.
L'identité semble définie de manière plus ou moins subjective, comme ce que l'on prétend ou ressent être. L'identité nationale est définie par la même Académie Française comme "conscience d'appartenir à une nation en tant que telle".
Laissons le subjectif de coté, car il ne saurait faire l'objet d'un débat (car sa subjectivité même le place en dors du champ des contradictions possibles).
A mon sens (et je peux me tromper) il nous faut vérifier aussi ce qu'est la nation : je retiens, toujours du même dictionnaire : "Communauté dont les membres sont unis par le sentiment d'une même origine, d'une même appartenance, d'une même destinée.


Inférons un peu...
Promouvoir l'identité nationale française, comme c'est demandé à M. Besson (cf §4 de sa lettre de mission), c'est donc ouvrir plusieurs champs sémantiques qui se juxtaposent peu ou prou. Un petit shéma incompréhensible (après tout c'est ma spécialité) pour embrouiller la reflexion avant de vous attirer vers mes conclusions :
En bleu, nous avons le doub

- des français d'origine mais n'ayant pas la nationalité
- des français d'origine ayant la nationalité (ou l'inverse)
- des français ayant la nationalité mais n'étant pas d'origine.
Il y a le même type de représentation possible pour L'identité nationale (en rouge):
- avoir un sentiment d'identité, mais pas lié à la nation,
- avoir un sentiment d'identité nationale française,
- appartenir à la nation française sans en avoir pour autant un sentiment d'identité,
Combinons tout maintenant pour arriver à la notion d'identité nationale française

- la nationalité est un sous domaine de la nation (la nation recouvre toute la population sous soumise à la même autorité, donc aussi les étrangers ou apatrides),
- le sentiment d'identité est un sous ensemble de tout.
Le schéma devient alors proprement incompréhensible (je suis conforme à ma réputation acquise en 2007).
Que voulais-je faire apparaître ?
Que provoquer un débat sur l'identité nationale française, alors qu'il était demande à monsieur Besson de promouvoir l'identité nationale française, et ce sans donner les clés de décryptage en préambule dudit débat, c'est en fait promouvoir les français d'origine et de nationalité française ayant déjà un sentiment d'identité (il y a des "et" partout, ça se limite au secteur bleu ciel)) alors que la promotion dem

C'est à dire que les seules personnes qui ne devraient pas se sentir concernées sont
- les non français (ni d'origine, ni de nationalité) résidant en territoire français et administrés par l'état français
- ceux qui ont un sentiment d'identité nationale mais qui n'ont pas la nationalité et ne sont pas d'origine.
Conclusion : objectif raté, M. Besson n'arrive qu'à diviser, et non à rassembler. Mais ça on le savait déjà...
Commentaires bienvenus... ;-)


Qu'est-ce qu'être français ? Débat sur l'identité nationale...
Il n'a pas non plus cité le code civil (Livre Ier : Des personnes, Titre Ier bis : De la nationalité française) , qui définit (partiellement) la nationalité française, et c'est dommage (merci encore à Maître Eolas !). Il a néanmoins bien voulu proposer des liens vers des copies de textes "de référence" : Les symboles de la République, Les auteurs contemporains, Les auteurs classiques, Les textes constitutionnels français,Les déclarations des droits.
Fort bien. Qu'est-ce que ça m'inspire ?
Sur la forme du débat :
- Proposer un débat non sollicité en période pré-électoral n'est peut être pas le plus judicieux...
- Proposer des textes de références sans donner toutes les références ne me semble pas très propre sur le plan intellectuel...
- Ne pas respecter l'ordre "du plus important - ou général - au détail, dans les références procède du même principe
- "Oublier" d'informer de QUI est le premier à s'être déclaré français est dommage (mais c'est vrai qu'on veut supprimer l'enseignement de l'histoire)
- Je n'ai pas compris la question : Tout est mélangé, identité, république, nation, pays, littérature.
donc,
je vais déjà essayer de comprendre la question... la voici telle qu'elle est posée sur le site dédié à la chose : (les copier/coller sont en italique rouge, mes commentaires et interprétations en noir)
Les objectifs du grand débat sur l’identité nationale :
Eric BESSON, Ministre de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire a ouvert lundi 2 novembre 2009 un grand débat sur l’identité nationale. De mes souvenirs de prof de math, il y a longtemps, j'apprenais à mes élèves à comprendre un énoncé avant de tenter de répondre à la question qu'il pose. M. Besson étant Ministre de... l'identité nationale, voyons ce qu'il y a dans sa lettre de mission sur le sujet, direction le site du Ministère... dont le nom de domaine, "immigration.gouv.fr", pourrait déjà être sujet à polémique (normalement, il devrai s'appeler, pour faire court, "iiinds.gouv.fr", mais passons).
Dans la lettre de mission (que vous pouvez consulter ici), il y a un chapitre sur le sujet. La lettre étant un peu longue, je vous copie ci dessous ce qui nous intéresse (en orange pour la citation, noir pour les commentaires) :
4. La promotion de notre identité nationale doit être placée au cœur de votre action.
Nous devons être fiers d’avoir restauré en France un discours assumé sur l’identité nationale et républicaine. Vous poursuivrez ce travail, ouvert et sans tabou, de réaffirmation de ce que signifie aujourd’hui « être Français ». Car le sentiment d’appartenance à une communauté de destin, la volonté de vivre ensemble, le partage de cette identité qui est la nôtre, avec sa culture, son histoire, sa langue, et les valeurs qui la fondent, constituent la condition d’une intégration réussie. Notons que il faut "réaffirmer ce que signifie"être français", et non débattre...
La promotion de l’identité nationale doit s’adresser aussi bien aux migrants qu’à l’ensemble des personnes qui vivent sur le territoire de la République, quelles que soient leurs origines, qu’ils soient étrangers ou français. Tous sont appelés à être des citoyens, adhérant aux droits et devoirs fondamentaux de notre pacte républicain. La citoyenneté, ce n’est pas une utopie qui rejette la nation et l’état de droit, c’est la participation et l’adhésion active aux règles qui permettent de vivre ensemble dans notre République. On trouve dès ici la confusion entre République, citoyenneté, mais, point important en gras, réaffirmation des règles. Maître Eolas n'a peut être pas tort en ne parlant que sous l'angle du droit...
En étant nous-mêmes fiers d’être français, nous facilitons l’intégration des étrangers que nous accueillons. Comment leur demander d’aimer la France si nous ne l’aimons pas nous-mêmes ? Nous devons non seulement assumer mais aussi célébrer, au regard du monde et des nouveaux migrants, la fierté d’être français.
En lien avec l’ensemble des Ministres concernés, il vous appartiendra d’engager les actions permettant de valoriser les principes de la République et les valeurs fondamentales de notre communauté nationale, en luttant contre toutes les tentations de repli identitaire ou communautariste, en renforçant la place des emblèmes et symboles de la République, de sa langue, de son drapeau, de son hymne, des valeurs contenues dans la devise « Liberté Egalité Fraternité », et de la Marianne qui les incarne, partout où cela peut s’avérer nécessaire, dans les écoles et les lieux publics, dans la vie quotidienne comme dans les grands événements de notre vie nationale. Vous prendrez part, aux côtés du ministre chargé de la Culture, à la mise en place du Musée de l’histoire de France, qui contribuera à faire vivre notre identité nationale auprès du grand public.
Notre Nation est métissée. L’immigration constitue une source d’enrichissement permanent de notre identité nationale. 100.000 étrangers acquièrent chaque année la nationalité française, soit 4,4% de la population étrangère, contre 2,2% en Espagne et 1,6% en Allemagne. Cependant, les délais de la procédure d’acquisition de la nationalité française semblent encore excessifs. La durée d’attente de la décision, favorable ou défavorable, dépasse un an dans certains départements. Vous entreprendrez les actions nécessaires afin de renforcer et de simplifier cette procédure.
La France dont nous défendons les couleurs est une France ouverte sur les autres, sur le monde, sur l’avenir. C’est une France qui évolue avec son temps. C’est une France à laquelle chaque nouvel arrivant, chaque nouveau Français apporte son histoire, les richesses de son origine, sa contribution.
L’organisation de ce débat constitue l’un des engagements souscrit par le Président de la République lors de la campagne présidentielle, repris dans la lettre de mission qu’il a adressée, avec le Premier Ministre, à Eric BESSON, le 31 mars 2009.
Comme on l'a vu plus haut dans lextrait de cette fameuse lettre de mission, il n'est pas question du moindre débat, cela n'a jamais été demandé à M. Besson. Reprenons les engagements du candidat Nicolas Sarkozy (cliquez ici pour les voir tous les 15). Le quinzième est "Fiers d'être français" (cliquer ici pour voir son suivi). Toujours pas de débat ni d'engagement sur le moindre débat.
Ce débat répond aux préoccupations soulevées par la résurgence de certains communautarismes, dont l’affaire de la Burqa est l’une des illustrations.
Alors là je couine fortement. Les Suisses n'en font pas tout un fromage, de la Burqa, et je ne vois pas ce que vient faire là une invention récente du mouvement intégriste salafiste dans les pays du Golfe et au Pakistan, utilisée par des talibans comme moyen d'oppression des femmes afghanes. Pourquoi ne pas parler de l'étui pénien des indiens du Mitaraka* (qui sont bien français, et non afghans).
Au moment même où l’Union européenne franchit une nouvelle étape de son intégration, et où la crise économique et financière internationale démontre combien la mondialisation rend l’avenir des Nations interdépendant, il a pour objectif d’associer l’ensemble de nos concitoyens à une réflexion de fond sur ce que signifie, en ce début de 21ème siècle, « être Français ».
εὕρηκα ! L'objectif de la consultation est bien ici posé ! Associer l'ensemble de nos concitoyens à une réflexion de fond sur ce que signifie... "être Français" ! Mais comme nous disposons d'une Académie Française qui s'occupe du sens des mots, il suffit de leur demander, M. Besson ! (cliquer ici pour la définition de l'Académie) : "Un Français, une Française, personne qui est originaire de France ou qui a la nationalité de ce pays."
Ce débat doit tout d’abord favoriser la construction d’une vision mieux partagée de ce qu’est l’identité nationale aujourd’hui. Il doit aussi faire émerger, à partir de propositions mises en débat par les différents participants, des actions permettant de conforter notre identité nationale, et de réaffirmer les valeurs républicaines et la fierté d’être Français.
Et voilà que ça recommence, on mélange "français" (définit plus haut par l'Académie), "identité nationale", néologisme, République, forme de gouvernements que les français utilisent actuellement après en avoir utilisé d'autres tout en restant français, et fierté d'être quelque chose, qui ressortirait plutôt de la pathologie psychologique (on n'a pas à être fier de ce qu'on est, mais plutôt de ce qu'on fait).
Le calendrier du débat :
Ce grand débat se déroulera sur trois mois, à compter du lundi 2 novembre 2009, et jusqu’au 31 janvier 2010, et se clôturera le 4 février 2010 par un colloque sur l’identité nationale, au cours duquel le Ministre présentera la synthèse des travaux.
Pas de commentaire particulier, la synthèse est déjà écrite, voir plus haut...
Donc,
Le débat n'est pas un débat, il s'agit d'une opération de publicité (propagande) et quant aux moyens à mettre en oeuvre qpour respecter la lettre de mission de M. Besson, ils sont connus depuis les "hussards noirs de la République" : celà s'appèle éducation, information, cours d'histoire etc.
Et donc,
La question de M. Besson n'appèle pas de réponse. Mais elle suscite un vrai malaise et ça c'est dommage.
Votre avis ?
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* Mitaraka : massif au sud ouest du département de Guyane française, cf Wikipedia


Faut-il sacrifier la liberté au profit de la sécurité ?
Faut-il sacrifier la liberté au profit de la sécurité ?
Nous vous attendons à L'imprévu, 35 rue Didot / Place Flora Tristan, 75014 PARIS (Métro Pernety).

Débat animé par Hypos (cliquer ici)
A propos des 1009 caméras de vidéo-surveillance que vous nous faire payer M. Delanoë...
A sa lecture, avant d'arriver à la fin qui je pense vous fera plaisir tant elle « décode » l'ensemble, me vint une succession d'idées :
les caméras vidéos vont coûter cher à installer et à maintenir en état
même le groupe de travail dédié du Ministère de l'intérieur reconnaît que, au vu des expériences passées, la vidéo- surveillance n'a d'intérêt « dissuasif » que si ... il y a assez de caméra (M. de Lapalice n'eut pas dit mieux et pour moins cher) et que si ... il y a des opérateurs pour visionner ce que captent les caméras.
Mais, 1009 caméras, ça donne 1009 images à surveiller... et les fonctionnaires chargés de le faire ne sont pas des sur-hommes. Admettons qu'après une sélection rigoureuse et une formation qui ne le soit pas moins, ils arrivent à avoir l'oeil affûté sur le double de ce qu'arrive à surveiller un agent de sécurité de parking (ce serait une belle performance), et qu'ils n'aient aucunement besoin de boire, pisser ou fumer une clope durant leurs 35 heures de travail. Si je fais un rapide calcul, 1009 caméras qui tournent 24h/24 et 7j/7, ça donne 24x7x1009 = 169512 heures à visionner toutes les semaines, soit, pour nos sur-humains, 21189 heures de travail par semaine, soit donc environ 662 fonctionnaires à temps plein, soit donc, étant donné le besoin de hiérarchie des sus-nommés (1 chef pour 10, faut pas exagérer), 662+62+6+1 = 731 personnes affectées à la vidéo-surveillance. Le coût moyen pour la collectivité (salaire+charges+formation+locaux+transport+relèves syndicales+divers = à peu près 4000 Euros/mois) serait donc de l'ordre de 731x4000 = 2924000 Euros/mois, soit (sur 13 mois parce que le travail est pénible), environ 38 millions d'Euros par an.
Un peu gros, non ?
Alors, et là je dis merci à M. Alain Damasio, cité plus haut, pourquoi pas affecter non pas 8 caméras à un fonctionnaire et garder les images secrêtes, mais lui en donner ... 101 ! et publier les images en temps réel via Internet ? Le fonctionnaire aurait devant lui ses 101 écrans (virtuels, bien entendu) + 1, dédié à la réception des messages que nos valeureux internautes ne manqueront pas de lui envoyer puisque ce sont eux qui surveilleront effectivement les caméras (message pseudo-anonymes du genre « matte la 18 » ou « p'tain t'as vu comment elle est gaulée, le meuf de la 84 », tout à fait courants dans un centre de télé-surveillance). On fait alors d'une pierre deux coups : moins de fonctionnaires dédiés au métier de voyeur, et plus de citoyens impliqués en tant que voyeurs justement, ce qui fera passer la pilule au valeureux contribuables de M. Delanoë ! 10+1 fonctionnaires, ça ne coûte que environ 572000 Euros par an, les volontaires pour mater et dénoncer ne devraient pas manquer dans un pays fier de ses 30 millions de collaborateurs il y a 66 ans.
Qu'en pensez-vous ? N'est-ce pas là un bon moyen d'adoucir la pression fiscale tout en satisfaisant ceux qui vivent à travers les autres et d'augmenter l'efficacité du processus ?
Ais-je bien compris le sens du livre « La Zone du Dehors » de M. Alain Damasio ?


Elections régionales 2010 : mise en place des outils de campagne
Campagne logement : René Dutrey, conseiller de Paris
envoyé par Verts_Paris. - Découvrez des webcam de personnalités du monde entier.

La prochaine devrait se dérouler Jeudi 3 décembre, l'invité étant M. Julien Bayou, membre du collectif Jeudi Noir, et le thème : la crise du logement. Vous pouvez vous inscrire sur l'événement facebook associé (cliquez ici).
L'UMP a bi

On devrait en savoir plus cette semaine, la grand-messe ayant été dite par M. Sarkozy (voir ici le billet de Rue89).
Le PS, quant à lui, est bien calme en tant que PS dans l'arrondissement, même si le projet national pour les régionales est en ligne depuis le 22/10 (cliquer ici). La liste proposée est là, mais tout ne sera

Le MoDem-de-François-Bayrou, comme le PS, est discret dans le quartier. Les listes ne devraient être validées que la semaine prochaîne (congrès d'Arras les 4, 5, 6/12). Les outils internet sont à peu près en place, site institutionnel (cliquer) et sympathisants, mais peu de présence dédiée aux régionales.
Le PaRaDem, quant à lui, continue son petit bout de chemin. Le Parti a maintenant choisi son équipe de campagne et s'est entouré de véritables pros de la communication (vois ci-dessous). Nul doute qu'il ne vienne troubler le scrutin avec son efficacité coutumière !


Adieu, monsieur Jean-Gérald De Baecker, dit "Jigé"


La cérémonie aura lieu à l'église Notre-Dame des Champs, mardi 24/11 à 10h.
et en souvenir, ce grand moment de rire (et de "chauffage de salle") en avril dernier :



Animation par Marie-Laure (cliquer ici), quelques photos là, le compte-rendu sera publié ici mais ... laissez le temps de le rédiger !
Les prochaines réunions :
- 24 novembre 2009 à 19h00 : « Faut-il et comment rendre les hommes responsables de leurs actes envers les générations futures ? »
- décembre 2009 (date et thème à fixer) : " Liberté versus sécurité"
un instant d'automne...
Donc on me vola notamment mon boitier EOS 1 mark 2 de quatre ans.
Une semaine je fus abattu, on m'avait piqué mon jouet, et il m'avait fallu six mois pour l'apprivoiser...
Et puis, au bout le la semaine, le carreau cassé changé, je me suis alors vraiment rendu compte que le malandrin avait oublié quelque chose d'encore plus vieux, d'encore plus technique en fait, un téléobjectif des années 80 (Tamron SP 300mm F/2.8 LD-IF, fabrication arrêtée en 1992) que je fis modifier il y a peu pour pouvoir l'utiliser sur un Canon moderne. Et que le Canon EOS 7d venait d'être livré à la FNAC. Enfin un boitier amateur au niveau pro ! (ou un boitier pro au prix amateur, comme vous préférez !).
J'ai donc acheté le jouet, ainsi qu'un petit zoom pour faire bonne mesure (17-55 EF-S IS USM f 2,8) et, parti quelques jours en forêt, j'ai essayé de commencer à tenter d'apprivoiser la bête.
Voici un exemple :

Les autres photos de la harde sont là (cliquer).
Maintenant il n'y a plus qu'à corriger les blancs et adapter ma technique aux humains...
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cliquez sur les liens pour les caractéristiques techniques
comme quoi on ne fait pas toujours ce qu'on veut, la preuve...
et puis, un peu de culture, tout de même :
EPAD, qui fait quoi pour l'élection du Président du Conseil d'administration
Bon, bref, au fait. J'ai trouvé la liste des électeurs datée du 21/9/09 (donc fausse, cf plus haut) sur le site "la défense seine arche" (cliquer). Comme cette liste est fausse, je pense qu'elle va être rapidement mise à jour, alors je la recopie et la corrige avec les dernières informations en ma possession. A ce jour, le conseil d'administration de l'EPAD serait formé de (j'ai mis mes modifications en italique et en gras, et mes commentaires en couleur, parfois j'ai trouvé des trucs rigolos) :
Patrick Devedjian, Ancien Président du Conseil Général des Hauts-de-Seine, Ministre auprès du premier Ministre, chargé de la mise en oeuvre du plan de relance
ADMINISTRATEURS D'ETAT
- Bruno Chauffert-Yvart, représentant le ministère de la culture et de la communication, présent sur facebook ici.
- Noël de Saint-Pulgent, représentant le ministère de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, président de l'association d'entraide de la noblesse française, membre du club de l'horloge
- Laurent Machureau, représentant le ministère de l'économie, des finances et de l'industrie au titre du budget, nommé le 21/9/2009 , aussi membre du conseil d'administration de la RATP depuis le 8/7/2009 et de plein d'autres choses
- Jean-Louis Rouquette, représentant le ministère de l'économie, des finances et de l'industrie au titre de l'économie et du trésor
- Jean-Marc Michel, représentant le ministère de l'équipement (MEEDM) au titre de l'urbanisme (1er vice-Président)
- Eliane Dutarte, représentant le ministère de l'équipement (MEEDM) au titre de l'aménagement du territoire, conseillère auprès du délégué interministériel à l'aménagement du territoire
- Jean-Paul Ourliac, représentant le ministère de l'équipement (MEEDM) au titre du transport, co-auteur de "Risques et urbanisme"
- Jean-Claude Ruysschaert, représentant le ministère de l'équipement (MEEDM) au titre du logement, nommé le 11 juin 2009 Directeur régional de l'équipement Ile de France
- En attente de nomination, représentant le ministère de l'intérieur - collectivités locales M. Brice Hortefeux par défaut ?
- Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris : Claude Leroi, Membre du Bureau de la CRCI Paris - Ile-de-France, Vice-président de la CCI de Paris, Président de la délégation des Hauts-de-Seine de la CCI de Paris, membre aussi du CA de la RATP
- Conseil Général des Hauts-de-Seine : Hervé Marseille démissionnaire, remplacé par Jean Sarkozy
- Conseil régional d'Ile-de-France : Marie-Laure Meyer, "citoyenne de Nanterre, devenue élue locale socialiste"
- Syndicat des Transports d'Ile-de-France : Serge Mery, élu socialiste à Epinay sur Seine
- Ville de Courbevoie : Jacques Kossowski (2nd vice-Président), député maire UMP très proche de Nicolas Sarkozy
- Ville de Nanterre : Patrick Jarry, maire communiste, candidat à la présidence de l'EPAD
- Ville de Puteaux : Joëlle Ceccaldi-Raynaud, députée-maire UMP, condamnée en 2007 pour diffamation publique envers un particulier
- Ville de Paris : Pierre Mansat, conseiller de Paris communiste et adjoint au maire
On peut noter que le représentant du ministère de l'Intérieur n'est pas nommé, donc par défaut, ce serait le ministre lui même, M. Brice Hortefeux
mais on sait depuis longtemps que l'EPAD a une fâcheuse tendance à se mettre "à coté de la loi", cf le rapport de la Cour des Comptes à ce sujet....
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En savoir plus :
- Le Figaro ("Qui décide quoi à la Défense")
- présentation de l'EPAD
- le rapport de la Cour des Comptes sur l'EPAD (c'est pas triste)
- le blog de Christophe Grebert


Déplacements individuels et écologie : je m'interroge

Sauf que ça n'est pas si simple...
Comme beaucoup de personnes, j'ai besoin de me déplacer, à titre personnel ou professionnel. Et que quand je me déplace, généralement je déplace qussi quelque chose avec moi (courses, appareil photo, ordinateur, etc.)
Mes modes de déplacements"courtes distances" sont les suivants :
- à pied, chaque fois que c'est possible, avec sac à dos ou sac à roulette. Capacité d'emport maxi : 20kg, sur 1 ou 2 km. Cout direct : 0€, 3km/h.
- en rollers, pour le fun. Emport maxi : 3kg sur 20km. Quasi 0€, 6km/h.
- en Vélib. Emport maxi : 5 kg sur 10km (le panier du guidon est loin de participer à l'équilibre). Quasi 0€, 12km/h.
- en bus. Emport maxi : 20kg comme à pieds, réseau RATP, 1,16€ par déplacement (doubler pour le retour...), 10km/h.
- en metro. Emport maxi : 20kg comme à pieds, réseau RATP, 1,16€, 10km/h.
- en fourgon diesel. Emport maxi : 500kg et deux personnes, 0,56€/km, 12km/h
- en voiture particulière. Emport maxi : 200kg et 5 personnes, 0,69€/km, 12km/h
- en fourgon diesel. Emport maxi : 500kg et deux personnes, 0,56€/km*, 60km/h**, 153g de CO2/km
- en voiture particulière. Emport maxi : 200kg et 5 personnes, 0,69€/km***, 105km/h**, 390g de CO2/km
- en train (TGV). Emport maxi : 20kg, 1,80€/km, 100km/h**, 56g de CO2/km/personne
- en avion. Emport maxi : 15kg, 2€/km, 120km/h**, 256g de CO2/km/personne mais moins de km (ligne droite)
Seconde conclusion : les seuls moyens de transports qui me permettent de ... transporter effectivement de la charge sont le fourgon et la voiture. Comme cette activité est nécessaire à ma profession, je peux peut être fouiller un peu sur le moyen de transporter 200 à 400 kg sur 15km toutes les semaines...
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* d'après le barème fiscal. Qu'on ne s'étonne pas que les utilitaires ne soient pas bien entretenus...
** Moyenne constatée "porte à porte" et non "vitesse marketing".
*** d'après barème fiscal. En pratique, dans la vraie vie : 3 €/km, il y a les péages mais je ne compte pas les prunes...
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Crédit photo : FVZ sur Flickr en 2007
Team7Evolution : une association qui se met au 2.0

L'association a pour objet de promouvoir le karting à pas cher, en organisant des courses de vitesse et/ou d'endurance sur le circuit d'un partenaire, le circuit BELTOISE (BRK).
Son site ouèbe (cliquer ici) présente l'activité de l'association ainsi que le planning des courses. Il est destiné au public, et vous pouvez envoyer un mél de demandes de renseignements en team7evolution@gmail.com.
Par ailleurs, afin de permettre un plus grand échange entre les adhérents indépendamment du moment privilégié des courses, et étant donné la dispersion géographique des_dits adhérents, quelques outils collaboratifs ont été progressivement mis en place :
- une page facebook, avec plein de photos ;
- un groupe facebook, qui permet de faire de la communication n2n entre tous les membres ;
- un groupe Flickr pour partager les photos (nouveauté)
La prochaîne course sera le 15/11/2009...
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En savoir plus :
- Beltoise Racing Kart (cliquer)
- mes billets précédents sur le même sujet (cliquer)
- Team7Evolution - le ouèbe
- le groupe Flickr
Liberez Action Discrète !
mais peut être qu'en notre beau pays, comme a interrogé feu monsieur Pierre Desproges le 28 septembre 1982 :
"Première question : peut-on rire de tout ?
(…)
Deuxième question : peut-on rire avec tout le monde ?
C’est dur… Personnellement, il m’arrive de renâcler à l’idée d’inciter mes zygomatiques à la tétanisation crispée. C’est quelquefois au-dessus de mes forces, dans certains environnements humains : la compagnie d’un stalinien pratiquant me met rarement en joie. Près d’un terroriste hystérique, je pouffe à peine, et la présence à mes côtés, d’un militant d’extrême droite assombrit couramment la jovialité monacale de cette mine réjouie dont je déplore en passant, mesdames et messieurs les jurés, de vous imposer quotidiennement la présence inopportune au-dessus de la robe austère de la justice sous laquelle je ne vous raconte pas."
(extrait de : Réquisitoire contre Jean-Marie Le Pen / Tôt Ou tard CD 3 - Éditions du SEUIL)
Allez, je vous poste aussi le texte original trouvé sur YouTube :
Vous noterez que Pierre Desproges ne conclut pas. Il interroge seulement.


Grippe A/H1N1 et outils préventifs 1/3 les obligations et outils
Ces mesures comprennent :
1° Des actions de prévention des risques professionnels ;
2° Des actions d'information et de formation ;
3° La mise en place d'une organisation et de moyens adaptés.
L'employeur veille à l'adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l'amélioration des situations existantes. (Source : art. L. 4121-1 du Code du travail).
En vertu des articles L 231-8 et suivants du code du travail, les salariés bénéficient d’un
droit d’alerte et de retrait s’ils ont un motif raisonnable de penser qu’une situation de travail présente un danger grave et imminent pour leur vie et leur santé, c’est à dire si une menace, à court terme, est susceptible de provoquer une atteinte sérieuse à leur intégrité physique.
Le salarié ne peut reprendre son travail tant que le danger n’a pas été éliminé et aucune
sanction ou retenue de salaire ne peut être prise à son encontre, du simple fait de l’usage légitime de ce droit. A contrario, si l’exercice de ce droit a été manifestement abusif, une retenue de salaire pour inexécution du contrat de travail peut être effectuée. L’exercice non fondé de ce droit ne caractérise pas l’existence d’une faute grave, mais constitue une cause réelle et sérieuse de licenciement.
D’autre part, l’article L 231-8-1 du même code précise que l’employeur est considéré
comme ayant commis une faute inexcusable si le risque signalé s’est matérialisé et si le salarié est, de ce fait, victime d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle.
L’exercice de ce droit n’est qu’une faculté et non une obligation. En aucun cas, on ne pourra reprocher à un salarié victime d’un accident du travail de ne pas s’être retiré d’une situation de travail.
Le droit de retrait ne peut s’exercer sans utiliser, au préalable ou simultanément, la procédure d’alerte, qui consiste, pour le salarié, à signaler à l’employeur (directement ou par l’intermédiaire d’un représentant du personnel) l’existence d’un danger grave et imminent. Le retrait peut intervenir à la suite d’une information donnée par tout moyen. L’inspecteur du travail n’est impliqué dans la procédure qu’en cas d’alerte du CHSCT donnant lieu à une divergence entre ce dernier et l’employeur, soit sur la réalité du danger, soit sur les mesures à prendre pour le faire cesser. Selon l’espèce, l’inspecteur du travail saisi par l’employeur apprécie les suites à apporter et peut, le cas échéant, demander au directeur départemental du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (DDTEFP) de prononcer une mise en demeure à l’employeur de prendre les mesures utiles à faire cesser le danger ou saisir le juge des référés, si les circonstances le nécessitent. (Source : Circulaire DGT 2007/18 rectifiée etc...)
Le problème avec cette circulaire encore en vigueur, c'est que les articles L231 et suivants ont été abrogés au 1/5/2008... (voir ici). Après recherche, je pense qu'il faut utiliser les articles L4131 et suivants qui disent à peu près la même chose...
- Personnels de santé de réanimation néonatale et pédiatrique
- Personnels médical, paramédical et aide-soignant des établissements de santé ainsi que médecins et infirmiers du secteur ambulatoire exposés à des patients grippés ou en contact avec des patients porteurs de facteurs de risque
- Femmes enceintes (à partir du 2nd trimestre)
- Entourage des nourrissons de moins de 6 mois (famille et personnes assurant la garde de ces nourrissons)
- Professionnels chargés de l'accueil de la petite enfance (jusqu'à 3 ans)
- Nourrissons âgés de 6-23 mois révolus avec des facteurs de risque (atteints de pathologies chroniques sévères)
- Sujets âgés de 2 à 64 ans avec facteurs de risque
- Autres professionnels de santé, professionnels de secours et transporteurs sanitaires
- Nourrissons de 6-23 mois révolus sans facteur de risque
- Personnels d'accueil des pharmacies
- Personnels des établissements médico-sociaux
- Plus de 65 ans avec facteurs de risque
- 2-18 ans sans facteur de risque
- Plus de 18 ans sans facteur de risque
De cette liste je déduis que le personnel de L'Imprévu... n'est pas intrinsèquement prioritaire, à part les femmes enceintes (point 3) et les parents de jeunes enfants (point 4). Du coup, je dois faire mon plan de protection des salariés, ainsi que les informer des mesures de protection et de prévention...
ça fera l'objet d'un autre billet, le temps de digérer et appliquer les 15 pages du "Kit grippe A à l'attention du chef d'entreprise"...
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Sites à consulter :
- Info' pandémie grippale
- le "Kit grippe A à l'attention du chef d'entreprise" du ministère de l'industrie, de l'économie et de l'emploi
- nos textes précédents sur la grippe


Café citoyen en novembre
Le sommet de Copenhague sur le climat se réunit dans quelques semaines. La plupart des scientifiques parlent d’urgence. Les budgets de l'Europe financent en priorité des projets écologiques. Le développement durable touche l'économie entière. Certains évoquent des droits pour la nature. Volonté réaliste, utopie, angoisse, espoir ? Et si, demain, nous étions tous responsables du « développement durable » au sens large ?
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en savoir plus sur le site des Cafés-Citoyens ici...
La Jam à l'Imprévu...






Le diaporama est là (cliquer), la galerie photo flickr ici (cliquer)


Connaissez vous Ketty's, 45 rue Damrémont à Paris 18° ?

Si oui, voici quelques photos de la dernière Jam Session qui s'y déroule tous les jeudis soir.








Si non, voici une petite présentation du lieu :
La maison est divisée en trois parties:
1ère partie: La vente à emporter que l'on peut trouver dès l'entrée, avec un petit bar, un écran plat et des magazines.
2ème partie: Un petit coin sur votre droite où l'on peut manger sur le pouce, c'est à dire se poser et prendre un repas rapide.
3ème partie: Le sous-sol, un endroit où l'on peut rester plusieurs heures pour se détendre, prendre un verre et manger tranquillement loin de tout. La décoration au niveau du bar et des plats à emporter reste très originale.

Le sous-sol est un endroit branché, les murs de pierres sont peints en noirs. Il y a des canapés en cuir avec des tables basses où vous pouvez manger comme à la maison.
L'endroit est très festif et chaleureux.
Pour en savoir plus :
- la fiche de restoaparis.com (cliquer),
- le groupe facebook dédié (cliquer),
- la page gougueulemappe (cliquer)
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Crédits photos : Abdel Bouchary sur Facebook, fvz sur Flickr


Hadopi 2 adoptée...
- Nombre de votants : 527
- Nombre de suffrages exprimés : 510
- Majorité absolue : 256
- Pour l'adoption : 285
- Contre : 225
Je remercie les 225 personnes qui ont refusé ce texte, ils méritent d'être mieux connus !
donc voici leurs noms, tirés du document de l'Assemblée Nationale visible ici (cliquer)
Groupe de l'Union pour un mouvement populaire (314) :
Contre : 6
MM. André Flajolet, François Goulard, Dominique Le Mèner, Franck Marlin, Lionel Tardy et Christian Vanneste.
Groupe Socialiste, Radical, Citoyen et divers gauche (204) :
Contre : 185
Mmes Patricia Adam, Sylvie Andrieux, MM. Jean-Marc Ayrault, Jean-Paul Bacquet, Dominique Baert, Jean-Pierre Balligand, Gérard Bapt, Claude Bartolone, Jacques Bascou, Christian Bataille, Mmes Delphine Batho, Chantal Berthelot, M. Jean-Louis Bianco, Mme Gisèle Biémouret, MM. Serge Blisko, Patrick Bloche, Daniel Boisserie, Maxime Bono, Jean-Michel Boucheron, Mme Marie-Odile Bouillé, M. Christophe Bouillon, Mme Monique Boulestin, M. Pierre Bourguignon, Mme Danielle Bousquet, MM. François Brottes, Alain Cacheux, Jérôme Cahuzac, Jean-Christophe Cambadélis, Thierry Carcenac, Christophe Caresche, Mme Martine Carrillon-Couvreur, MM. Laurent Cathala, Bernard Cazeneuve, Guy Chambefort, Jean-Paul Chanteguet, Gérard Charasse, Alain Claeys, Jean-Michel Clément, Mme Marie-Françoise Clergeau, M. Pierre Cohen, Mmes Catherine Coutelle, Pascale Crozon, M. Frédéric Cuvillier, Mme Claude Darciaux, MM. Pascal Deguilhem, Guy Delcourt, Michel Delebarre, François Deluga, Bernard Derosier, Michel Destot, René Dosière, Tony Dreyfus, Jean-Pierre Dufau, William Dumas, Mme Laurence Dumont, MM. Jean-Louis Dumont, Jean-Paul Dupré, Yves Durand, Mme Odette Duriez, MM. Philippe Duron, Olivier Dussopt, Christian Eckert, Henri Emmanuelli, Mme Corinne Erhel, MM. Laurent Fabius, Albert Facon, Mme Martine Faure, M. Hervé Feron, Mmes Aurélie Filippetti, Geneviève Fioraso, M. Pierre Forgues, Mme Valérie Fourneyron, MM. Michel Françaix, Jean-Claude Fruteau, Jean-Louis Gagnaire, Mme Geneviève Gaillard, MM. Guillaume Garot, Jean Gaubert, Mme Catherine Génisson, M. Jean-Patrick Gille, Mme Annick Girardin, MM. Joël Giraud, Jean Glavany, Daniel Goldberg, Gaëtan Gorce, Mme Pascale Got, MM. Marc Goua, Jean Grellier, Mme Elisabeth Guigou, MM. David Habib, François Hollande, Mme Sandrine Hurel, MM. Christian Hutin, Jean-Louis Idiart, Mme Françoise Imbert, MM. Michel Issindou, Eric Jalton, Serge Janquin, Henri Jibrayel, Régis Juanico, Armand Jung, Jean-Pierre Kucheida, Mme Conchita Lacuey, MM. Jérôme Lambert, François Lamy, Mme Colette Langlade, MM. Jean Launay, Jean-Yves Le Bouillonnec, Mme Marylise Lebranchu, MM. Patrick Lebreton, Gilbert Le Bris, Jean-Yves Le Déaut, Michel Lefait, Jean-Marie Le Guen, Mme Annick Le Loch, M. Patrick Lemasle, Mme Catherine Lemorton, MM. Bruno Le Roux, Jean-Claude Leroy, Bernard Lesterlin, Serge Letchimy, Mme Martine Lignières-Cassou, MM. Apeleto Albert Likuvalu, François Loncle, Victorin Lurel, Jean Mallot, Louis-Joseph Manscour, Mmes Jacqueline Maquet, Marie-Lou Marcel, MM. Jean-René Marsac, Philippe Martin, Mmes Martine Martinel, Frédérique Massat, MM. Gilbert Mathon, Didier Mathus, Mme Sandrine Mazetier, MM. Michel Ménard, Kléber Mesquida, Didier Migaud, Pierre Moscovici, Pierre-Alain Muet, Philippe Nauche, Henri Nayrou, Alain Néri, Mmes Marie-Renée Oget, Françoise Olivier-Coupeau, MM. Michel Pajon, Christian Paul, Mme George Pau-Langevin, M. Jean-Luc Perat, Mmes Marie-Françoise Pérol-Dumont, Martine Pinville, MM. Philippe Plisson, François Pupponi, Mme Catherine Quéré, MM. Jean-Jack Queyranne, Dominique Raimbourg, Simon Renucci, Mmes Marie-Line Reynaud, Chantal Robin-Rodrigo, MM. Alain Rodet, Marcel Rogemont, Bernard Roman, Alain Rousset, Patrick Roy, Michel Sainte-Marie, Mme Odile Saugues, M. Christophe Sirugue, Mme Christiane Taubira, M. Pascal Terrasse, Mme Marisol Touraine, MM. Jean-Louis Touraine, Philippe Tourtelier, Jean Jacques Urvoas, Daniel Vaillant, Jacques Valax, André Vallini, Manuel Valls, Michel Vauzelle, Michel Vergnier, André Vézinhet, Alain Vidalies, Jean-Michel Villaumé, Jean-Claude Viollet et Philippe Vuilque.
Groupe Gauche démocrate et républicaine (25) :
Contre : 24
Mme Marie-Hélène Amiable, M. François Asensi, Mmes Huguette Bello, Martine Billard, MM. Alain Bocquet, Patrick Braouezec, Jean-Pierre Brard, Mme Marie-George Buffet, MM. Jean-Jacques Candelier, André Chassaigne, Yves Cochet, Jacques Desallangre, Marc Dolez, Mme Jacqueline Fraysse, MM. André Gerin, Pierre Gosnat, Maxime Gremetz, Jean-Paul Lecoq, Noël Mamère, Roland Muzeau, Daniel Paul, François de Rugy, Jean-Claude Sandrier et Michel Vaxès.
Groupe Nouveau Centre (24) :
Contre : 4
MM. Jean Dionis du Séjour, Philippe Folliot, Jean-Christophe Lagarde et François Rochebloine.
Députés n'appartenant à aucun groupe (8) :
Contre : 6
MM. Abdoulatifou Aly, François Bayrou, Nicolas Dupont-Aignan, Daniel Garrigue, Jean Lassalle et François-Xavier Villain.
Par ailleurs, Mme Marietta Karamanli, M. Jean-Claude Perez, qui étaient présents au moment du scrutin ou qui avaient délégué leur droit de vote ont fait savoir qu'ils avaient voulu voter "contre"
Taxe carbone vs Contribution énergie -climat : encore un solublème !

Ce n'est pas parceque nous importons du pétrole qu'il ne faut taxer que les combustibles à base d'hydrocarbures !
L'uranium aussi est un combustible "fossile" au sens qu'on l'extrait de la terre (au prix de grands dégâts, et en brulant du pétrole d'ailleurs) et qu'on ne le remet pas dans la terre d'une manière vraiment correcte une fois transformé.
Le méthane rejeté dans l'atmosphère a, si je ne m'abuse, un effet de serre sept fois supérieur au CO2, alors qu'on pourrait en utiliser une gra

Etc. Etc.
Donc si on veut taxer à tout prix, il faudrait, pour que celà aie un sens, taxer toute consommation d'énergie, quelque soit son origine, de manière gradué en fonction de sa pollution et de la dangerosité de ses effluents...
Votre avis ?
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Crédit photo : FVZ sur Flickr


Taxe carbone : Après tout, on peut aussi donner son avis...

Voir aussi : le projet du domaine de Longchamp (cliquer)
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Crédit photo : FVZ sur Flickr


Alcooleur (Jean Philippe Pernod)


Université d'été du Medef 2009 : Merci madame Parisot !


J'avais pris l'option "photo" (914 clichés retenus, 187 publiés), d'autres ont twitté, blogué, facebooké, vidéoté, bref, ce fut encore une fois réussi (merci Frédéric-Michel!)
Quelque liens :
- MedefTV fournit les vidéos ici (cliquer)
- mes photos sont là (cliquer)
- les 317 photos du "pool" de 5 photographes sont ici (cliquer)
- le blog collectif est là (cliquer)
- nos écrits un peu délirants (nous étions plusieurs) là (cliquer), pour mémoire et pour sourire...


Des politiques à l'Université d'été 2009 du medef










En discutant un instant avec M. Yves Cochet (après tout, c'est mon député), il m'a dit avoir été invité, et que comme il aime porter la contradiction, autant la porter là où on n'est pas prêt à l'entendre... Les autres politiques ont-ils la même démarche ?




Un milliardaire bien discret...
Il faut bien le dire : c'est au péril de sa vie, que notre reporter a pris cette photo. Car la limousine de Rastapopoulos est sans doute, après la papamobile et la R16 mordorée de mon voisin, le véhicule le plus protégé de la planète. Je tairais donc son nom d'autant plus que sa forte consonance hollandaise affublée d'un prénom français le trahirai à coup sûr.
Mais enfin, la photo est prise, et notre photographe en signant son contrat d'embauche savait qu'il pouvait finir ses jours dans une cave boueuse agrémentée de serpents jaunes à rayures noires sans que nous soyons obligés de lever le petit orteil (auquel nous tenons beaucoup !).
Bref, Rastapopoulos, le célèbre milliardaire américano-grec était bien à l'Université du MEDEF 2009. Tintin non. Donc pourquoi à t-il été invité ? Telle est la question.
Le patronat français était-il en manque cruel de cigares ? On n'ose le croire. En manque de coke ? C'est insupportable rien que d'y penser. Venait-il lier une alliance marine avec Olivier de Kersauzon et l'amiral Pierre-François Forissier tous deux présents sur le campus d'HEC ?
Imaginez un peu cette terrible triple alliance. L'ennemi juré de Tintin, le seul homme qui arrive à tenir tête à Philippe Bouvard, et Pierre-François qui dirige l'ensemble de notre flotte ! (oui je sais je l'appelle par son prénom, mais depuis qu'il a parlé de "Planète mer" c'est devenu un copain) Donc, à côté de ça, les pirates éthiopiens ressembleraient à Louis de Funes et Robert Dhery dans "Le petit baigneur"... Nous avons bien peur que cette troisième hypothèse soit la bonne.
Crabes tremblez !


Atchoum !

Ce fut le 15 janvier 2010, le jour de la Saint Rémi, que Nicolas Sarkozy, 23e président de la République Française, flanqué de Michel Rocard, son ministre des finances, annonça à la nation, et ce sur l'ensemble des chaînes hertziennes, numériques et câblées, que le PIB du pays avait chuté de 62,5 % en moins de 4 mois.
La planète financière fut choquée. Les enfants abasourdis et très en colère, car il faut préciser ici que l'allocution présidentielle fut aussi retransmise sur Gulli, les privant ainsi d'un des meilleurs épisodes d''Oggy et les cafards".
A vrai dire, tout le monde s'en doutait un peu. Le pays allait carrément à vau-l'eau depuis un certains temps. Les historiens, les biologistes, les bloggeurs avaient eu vite fait de trouver-là la toute genèse de cette incroyable plongeon économique. L'ironie de l'histoire était que si le pays n'avait désormais que ses yeux pour pleurer, c'était un misérable mouchoir jeté pendant l'Université d'été du Medef qui fut la cause de tout ce grand malheur.
-Flash-Back-
Le 3 Septembre 2009, la Saint-Grégoire (mais c'est sans importance), quelqu'un laissa par mégarde traîner un joli mouchoir jetable sur la table de l'Atelier 1 de l'université du Medef 2009. Laurence Parisot férue d'hygiène autant économique que sanitaire, le déposa à sa manière, c'est à dire fort gracieusement, dans une poubelle prévue à cet effet (et d'ailleurs à d'autres choses aussi, restons objectif). Un bloggeur désabusé (FVZ*) le ramassa en étant persuadé qu'il tenait là une note secrète de la plus haute importance. En dépliant l'objet de son larcin, il fut pris d'un soudain éternuement. 1h et 17 minutes plus tard, sa collègue (SLR°) le déposait le front brûlant, la paupière lourde et l'œil assez torve au PC santé de l'Université d'été. En 1h17, FVZ avait déjà éternué 47 fois. C'était le début de la fin, et il faut dire que le jour avait été bien choisi, car le thème de la journée était (sic) Avec ou sans profit ; Apocalypse now ?..
Les trois premiers éternuements de FVZ, nous le sûmes plus tard, avaient gravement contaminé une bonne partie de la métallurgie française. Les huit suivants allaient mettre KO les deux tiers du secteur bancaire. Le reste des postillons, ironie de l'histoire, "bloguèrent" à leur corps défendant, les conseils d'administrations de deux gros laboratoires pharmaceutiques ainsi que 32 représentants de l'administration fiscale.
Au PC santé, on ne trouva pas de masque de protection. Pourtant, quelques jours auparavant le MEDEF avait bien prévu de "réactiver sa cellule A-H1N1" (ce sont leurs termes, ne rions pas s'il vous plaît !). Il ne fallut que 13 jours pour qu'HEC qui hébergeait les prestigieuses réunions soit alitée. HEC c'est l'avenir, mais c'est aussi un splendide terreau de stagiaires qui revinrent tous chercher leur compte-rendu de stage dans les plus belles entreprises hexagonales. En 33 jours la fine fleur de l'entrepreneuriat fût fanée ! En commençant comme vous l'avez compris par le secteur des ressources humaines. Ce fût un must absolu pour le virus...
Atchoum ! Heu pardon...
De conseils d'administration en conseils d'administration, de DRH en DRH, le virus se répandit. La direction des laboratoires pharmaceutiques fut, si ce n'est occise, sévèrement percluse de courbatures et de fièvre. Le mal se répandit si soudainement que les chercheurs, laborantins et autres furent obligés de se cloîtrer, calfeutrer, réfugier en leur nid douillets, contaminant ainsi leur progéniture qui tout de même fréquentait nos meilleurs établissements scolaires et la "crème de la crème" de l'éducation "éducationnante". Les quelques chercheurs qui avaient échappé au virus furent rattrapés au beau milieu de nos plus distinguées bibliothèques.
Bref, les millions de doses de vaccin, attendus pour Octobre, furent détruits par peur d'insalubrité.
On appela les Etats-Unis à la rescousse, ils répondirent que l'intégralité de leur recherche se portait sur l'obésité et l'impuissance, mais qu'en y mettant les formes ils seraient "enchanted" de déclencher un nouveau plan Marshall. On appela les Indiens, ils dirent qu'ils clonaient les américains. On téléphona aux Chinois, ils dirent qu'ils clonaient les Indiens. On contacta les Africains, il dirent : "Caca ! Nous on s'occupe du sida".
Un masque, un mouchoir... Carnaval !
Bien évidemment, certains y trouvèrent leur compte, entre deux éternuements. L'action Kleenex grimpa de 623 % en quelques jours. L'histoire dit que cet enrichissement soudain ne servit qu'à leur descendance... Mais, bon c'est peut-être une légende urbaine.
En tout cas les placements ne purent être délocalisés, car la Commission Européenne décida promptement de fermer les frontières de l'hexagone.
La France stagna, puis s'arrêta presque. Il n'y eut jamais de ralentissement aussi profond. Les six mois qui suivirent furent six mois d'Août consécutifs. Delanoé, grippé lui aussi, dans un accès de quasi démence, décida de rendre les parcmètres gratuits. Paris fût financièrement à sec en moins de quinze jours et mérita enfin sa devise "Fluctuat nec mergitur". On ne coule pas quand il n'y a pas d'eau eût pu dire Lapalisse.
Mais ce ne fût pas la fin ! Ce ne furent pas les ténèbres ! Ralentie, la France devint six mois plus tard la nation la moins polluante du monde.
Hourra ! On vit enfin Noël Mamère sourire...
Le Tamanoir (à la trompe bouchée)
* Les acronymes ont été sciemment conservés afin de protégés l'espèce des libres jouisseurs.

