Le défi : réunir au moins 2018 skieurs sur la Verte des Houches pour soutenir la candidature d'Annecy à l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver en 2018 eu Haute Savoie.
J'étais dans la chaîne, et d'après des bruits du coté de l'organisation, il y eu de l'ordre de 2400 participants.
Les organisateurs nous ont réparti en trois équipes, une par télésiège surplombant la Verte : les oranges pour le télésiège "Coupe du Monde", les rouges pour le télésiège "Maisonneuve" et les verts pour le Kandahar.
Voici quelques photos prises au sein de l'équipe verte, celle qui s'est placée au Kandahar (au moins on était au soleil !)
Ci dessous, un diaporama dont les photos ont été apparemment prises depuis Bellevue (en face de la chaîne humaine) .
Belle initiative, belle manifestation, gros soutien des gens présents dans la station (pendant la petite heure qu'a duré la chaîne, les télésièges étaient pratiquement vides, les skieurs nous ayant rejoint). Bonne chance et merci à la SEPP qui a prêté ses télésièges à tous les porteurs de Tee-shirts.
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Complément du 2/2 : voir les très jolies photos mises en ligne par la SEPP (rubrique actualité du 31/1/09 14h) ou encore la brève du JT 20h de TF1 (minute 28)...
Pèle mèle : la Tribune de Genève, la Télévision Suisse Romande, le Dauphiné Liberé, L'Alsace,
Prochain rendez-vous : 10 000 personnes attendues au Grand Bornand le 5 février pour une grande fête avec un "logo humain" de ... 2018 personnes aux Aravis.
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Complément du 3/2 : ci dessous la superbe photo mise en ligne par la mairie des Houches
Chaîne humaine de plus de 2018 skieurs pour soutenir Annecy-2018
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François
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31 janvier
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Soutenir la candidature de la Haute Savoie...
...pour l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver 2018 : venez fair une chaîne de 2018 skieurs sur la verte des Houches (en vrai: la piste noire internationale qui a servi pour lune étape du dernier championat du monde de Télémark en décembre 2008).
moi, j'y vais avec mon gamin, l'objectif : réussir cette chaîne. Vous venez ?
(si vous ne venez pas j'essaye de vous faire quelques photos au passage)
moi, j'y vais avec mon gamin, l'objectif : réussir cette chaîne. Vous venez ?
(si vous ne venez pas j'essaye de vous faire quelques photos au passage)
Publié par
François
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30 janvier
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Candidatures aux JO d'hiver 2018
Les villes suivantes sont (ou ont été) candidates à l'organisation des jeux olympiques d'hiver 2018 : Munich (Allemagne), Tromso (Norvège), Almaty (Kazakhstan), Grenoble (France), Reno/Tahoe (Etats-Unis), Pyeong Chang (Corée du Sud), Sofia (Bulgarie), Salt Lake City (Etats-Unis), Denver (Etats-Unis), Annecy (France), Gap/Nice (France), Zakopane (Pologne), Bukovel (Ukraine), Bursa (Turquie), Tachkent (Ouzbékistan), Queestown (Nouvelle-Zélande) .
Il semble qu'à ce jour, certaines candidatures ne soient plus d'actualité.
Le Comité Olympique français, a, pour sa part, entendu quatre candidatures mercredi 21/1 :
Pour ma part, je soutiens la candidature d'Annecy, qui permettrait de ramener le ski alpin dans les vallées du Mont-Blanc... et du boulot aux copains de Haute-Savoie !
Bon, ce n'est probablement pas décisif, mais si en plus vous désirez que votre photo se promène sur le site http://www.annecy-2018.fr/ et dans le centre Bonlieu, il n'y a qu'à la télécharger vous même là...
Crédit photo : SEPP
Il semble qu'à ce jour, certaines candidatures ne soient plus d'actualité.
Le Comité Olympique français, a, pour sa part, entendu quatre candidatures mercredi 21/1 :
Pour ma part, je soutiens la candidature d'Annecy, qui permettrait de ramener le ski alpin dans les vallées du Mont-Blanc... et du boulot aux copains de Haute-Savoie !
Bon, ce n'est probablement pas décisif, mais si en plus vous désirez que votre photo se promène sur le site http://www.annecy-2018.fr/ et dans le centre Bonlieu, il n'y a qu'à la télécharger vous même là...
Crédit photo : SEPP
Publié par
François
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28 janvier
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Humeur
Merci d'avance de lire Jacques Attali dans son dernier coup de gueule ici...
Pourquoi, en effet, seules certaines victimes sont elle "victimisées" ?
Non pas qu'elles ne doivent pas l'être, mais pourquoi oublie t'on les autres ?
Pourquoi, en effet, seules certaines victimes sont elle "victimisées" ?
Non pas qu'elles ne doivent pas l'être, mais pourquoi oublie t'on les autres ?
Photos HDR
J'ai découvert, grace à Papy Boyington (il ne fait pas que du Longskate ans la vie) il y a maintenant quelque temps, cette technique photographique. Alors j'ai essayé de faire quelque chose de comparable...
Bon d'accord je ne suis pas encore au niveau de l'image que je vous propose en début de message, mais... ça peut être une piste intéressante à suivre, dans les cas de contre-jour .
Le principe est le suivant : faire deux ou trois fois la même photo avec des expositions différentes ("bracketing") puis combiner les photos sous-exposées avec les sur-exposées de manière à avoir des détails aussi bien dans les zones sombres que les zones claires.
Je teste des logiciels ad-hoc et reviens vers vous quand j'aurai un stock d'images suffisant...
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Crédit photo : http://www.trekearth.com/gallery/photo321621.htm
Les HDR de Papy Boyington sont là
à voir.... et mérite la lecture
Chez Atoravox
Je vous prie de lire, de réflechir et de réagir éventuellement après...
Je vous prie de lire, de réflechir et de réagir éventuellement après...
Quizz express sur l'orientation politique
Bon, d'accord, 8 (pardon, 10) questions ça peut sembler un peu court, mais n'est-ce pas suffisant si elles sont judicieuses ? (à replacer dans un contexte US bien entendu)
Cité par Skeptikos, et présent sur facebook, tout en existant depuis 1995...
Trois femmes sur un plateau
C'était à l'Entrepôt, vendredi 23 janvier au soir. Pauline Paris, Dorothée Daniel, Fanny & Friends ont fait leur show... et c'était bien. Chacune ses textes, ses instruments et musiciens, son style ; voyez donc les quelques photos ici ou sur Flickr.
Si vous ne les connaissez pas, je vous invite à les découvrir, une par une, sur leurs sites perso :
- Pauline Paris
- Dorothée Daniel
- Fanny & Friends
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François
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23 janvier
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De la difficulté à avancer comme un âne qui recule, ou de l'usage de la négation
Mon nain préféré m'énerve parfois : à cinq ans, pour s'affirmer, il commence toutes ses phrases par « Non ! »
Quitte à refuser des pommes de terre frites, que comme beaucoup de nains il adore. Ou même des tic-tac. C'est dire à quel point il s'accroche à ce « NON ! »
Mais au fait, nous, les (réputés-)adultes, ne faisons nous pas bien souvent la même chose ? Juste de manière moins directe, moins « cash » ?
Souvenez-vous des dernières campagnes électorales par exemple...
N'est-il pas revenu, le temps des bisounours, de proposer une nouvelle vie en société, basée sur la proposition constructive aux dépens de l'interdiction et de la négation (de l'autre) ?
Imaginons un peu :
au lieu de
ça me rappèlle une utopie de mai 1968 : « Il est interdit d'interdire »... OK j'arrête mes élucubrations, on va penser que je fume la moquette...
Quitte à refuser des pommes de terre frites, que comme beaucoup de nains il adore. Ou même des tic-tac. C'est dire à quel point il s'accroche à ce « NON ! »
Mais au fait, nous, les (réputés-)adultes, ne faisons nous pas bien souvent la même chose ? Juste de manière moins directe, moins « cash » ?
Souvenez-vous des dernières campagnes électorales par exemple...
N'est-il pas revenu, le temps des bisounours, de proposer une nouvelle vie en société, basée sur la proposition constructive aux dépens de l'interdiction et de la négation (de l'autre) ?
Imaginons un peu :
au lieu de
- « il est interdit de rouler à plus de 130 km/h sur autoroute », penser « il est nécessaire de rouler à moins de 130 km/h sur autoroute » ;
- « il est interdit de fumer dans un lieu fermé recevant du public », penser « il est pemis de fumer dans une assemblée exclusivement composée de fumeurs et correctement ventilée »
- « il est interdit de voler une pomme sur un étalage », penser « il est nécessaire de laisser travailler le commerçant » ;
- « il est interdit de faire un chèque sans provision », penser « les banques de dépôt doivent aider leurs clients en difficulté »
ça me rappèlle une utopie de mai 1968 : « Il est interdit d'interdire »... OK j'arrête mes élucubrations, on va penser que je fume la moquette...
Publié par
François
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20 janvier
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De la confusion entre « cynisme » et « pragmatisme » et ses conséquences pour le lambda
Il y a quelques années, mon activité professionnelle était principalement centrée sur la « pragma » et la nécessaire mise en lumière qui devait l'accompagner. Ce « pragmatisme » assumé consistait principalement à marier la théorie avec la réalité de manière à obtenir une pratique viable et efficace. Ceci s'appliquant à de multiples domaines d'activité, commerciaux ou non. Comme ce n'était pas très porteur en termes commerciaux (j'avais à l'époque une petite société de conseil) on appelait ça « coaching managérial », « assurance qualité », « assistance à la maîtrise d'ouvrage », ou « accompagnement à la conduite du changement », voir du néologisme « form'action ».
Aujourd'hui, je ne reconnais plus cette définition du pragmatisme dans l'usage qui en est fait par certain(e)(s) personnages publiques : sous couvert de pragmatisme, je vois du cynisme, une manière de faire passer son égo(t)isme pour une nécessité à assumer par... les autres.
J'étais à Genève lors les négociations portant sur le «pacte de Genève » en 2003. Pour raisons familiales, pas pour y participer, je ne suis pas assez important ni impliqué dans la résolution de ce drame. Il n'y avait pas beaucoup de forces de l'ordre pour assurer la sécurité de cette réunion de « bonnes volontés » qui a pourtant accouché d'une remarquable série de propositions, justement assez pragmatiques. Or que constate t'on aujourd'hui ? Cette proposition, basée sur une théorie relativement tolérante de cohabitation, détaillant de manière assez pratique les points d'achoppement et les moyens de les résoudre ou de les contourner, n'a justement pas été appliquée au nom du ... « pragmatisme ». Moi, je dirais plutôt au nom du cynisme et de la volonté de puissance (au sens quasi-psycho-pathologique) de certains de tous les bords impliqués. Dommage pour les gazaouis, qui meurent. Dommage pour Tsahal, qui se salie. Dommage pour les israéliens, qui s'enferment encore une fois dans la peur de l'autre et le danger réel que le ciel leur tombe sur la tête.
On peut choisir d'être cynique, ce fut même la posture préférée de certains dirigeants politiques : souvenons nous de certaines petites phrases comme « les promesses n'engagent que ceux qui y croient », « les français sont des veaux », « il faut moraliser le capitalisme financier », « revalorisons le capital travail » et autres. Mais appeler cela du pragmatisme, non ! Ce n'est justement qu'une posture cynique, et nous devons dépenser une certaine énergie pour nous défendre de ces affirmations et retrouver le sens et la valeur des choses, au moins dans leur contexte.
Prenons pour exemple la crise financière actuelle :
Consubséquemment à l'abandon de l'étalon-or pour les monnaies et donc la création d'un marché financier, les banques ont, au moins en France si j'ai bien compris, été dénationalisées. C'est à dire que l'état, puissance publique garante du patrimoine collectif, a décidé de faire payer ce qui était à eux collectivement à des investisseurs pour qu'il en aient la propriété partielle mais néanmoins indivisible. Première entourloupe, pardon, geste « pragmatique » : vendre à quelqu'un ce qu'il possède déjà, et en plus lui vendre cher. Puis arrive une crise financière. Pas étonnant, puisque ces banques et établissements financiers ont en fait fabriqué de la monnaie scripturale sans que cette monnaie ne soit gagée dans le monde réel. On applaudit des deux mains, les banques délivrent des dividendes pendant quelque temps à leurs petits actionnaires. Seconde bulle spéculative : comme elles distribuent des dividendes (en s'appauvrissant, voir par exemple l'évolution du ratio de couverture des dépôts de la BNP), leur cours boursier s'envolent, leur valeur scripturale augmente.
Arrive un problème : crise de confiance, les banques ne se prêtent plus en elles. Notons au passage que cette manoeuvre qui consiste à emprunter pour prêter sans au passage créer de richesse réelle serait totalement impossible à un particulier, c'est... une escroquerie il me semble. Passons, nous sommes dans le marigot de la Haute Finance Internationale. Arrive donc cette crise. Les banques, privées quoique « de dépôt » appellent à l'aide l'Etat, elles ont besoin d'argent, et prennent en otage le système monétaire dans son ensemble (alors qu'elles devraient le servir, en fait elles s'en servent, voir s'y servent). Que faisons-nous alors ? Nous leur donnons de l'argent. Sans garantie, avec juste un taux d'intérêt (8% par an crois-je me souvenir). Au lieu de les racheter, puisque leur valeur scripturale s'effondre, ce qui est la règle logique en contexte privé. On va donc les payer une quatrième fois, pour qu'elles puissent... distribuer des dividendes dont nous ne profiterons qu'à travers l'impôt sur le revenue des personnes physiques non protégées par le bouclier fiscal. Et que va t'il se passer dans un avenir proche : rien, les bénéficiaires de la manne étatique vont augmenter leurs frais re-facturables de manière à servir le taux d'intérêt et vont continuer à faire perdurer la bulle financière. Qu'aurions nous du faire, à mon humble avis qui n'engage que moi ? Notons qu'on peut toujours le faire, à l'occasion du prochain soubresaut par exemple... Doter le fameux (fumeux ?) fonds souverain français des sommes distribuées et lui faire prendre des participations significatives dans les établissements en difficulté temporaire ou contextuelles, tout en laissant ceux qui sont en difficulté permanentes ou structurelles (ceux qui ne tenaient que grâce à la cavalerie évoquée plus haut par exemple) tomber dans les affres de l'oubli. En récupérant au passage certaines primes, dividendes ou parachutes dorés.
Mais ça n'a pas été fait ainsi, ce « pragmatisme » est sans doute trop « pragmatique »...
Aujourd'hui, je ne reconnais plus cette définition du pragmatisme dans l'usage qui en est fait par certain(e)(s) personnages publiques : sous couvert de pragmatisme, je vois du cynisme, une manière de faire passer son égo(t)isme pour une nécessité à assumer par... les autres.
J'étais à Genève lors les négociations portant sur le «pacte de Genève » en 2003. Pour raisons familiales, pas pour y participer, je ne suis pas assez important ni impliqué dans la résolution de ce drame. Il n'y avait pas beaucoup de forces de l'ordre pour assurer la sécurité de cette réunion de « bonnes volontés » qui a pourtant accouché d'une remarquable série de propositions, justement assez pragmatiques. Or que constate t'on aujourd'hui ? Cette proposition, basée sur une théorie relativement tolérante de cohabitation, détaillant de manière assez pratique les points d'achoppement et les moyens de les résoudre ou de les contourner, n'a justement pas été appliquée au nom du ... « pragmatisme ». Moi, je dirais plutôt au nom du cynisme et de la volonté de puissance (au sens quasi-psycho-pathologique) de certains de tous les bords impliqués. Dommage pour les gazaouis, qui meurent. Dommage pour Tsahal, qui se salie. Dommage pour les israéliens, qui s'enferment encore une fois dans la peur de l'autre et le danger réel que le ciel leur tombe sur la tête.
On peut choisir d'être cynique, ce fut même la posture préférée de certains dirigeants politiques : souvenons nous de certaines petites phrases comme « les promesses n'engagent que ceux qui y croient », « les français sont des veaux », « il faut moraliser le capitalisme financier », « revalorisons le capital travail » et autres. Mais appeler cela du pragmatisme, non ! Ce n'est justement qu'une posture cynique, et nous devons dépenser une certaine énergie pour nous défendre de ces affirmations et retrouver le sens et la valeur des choses, au moins dans leur contexte.
Prenons pour exemple la crise financière actuelle :
Consubséquemment à l'abandon de l'étalon-or pour les monnaies et donc la création d'un marché financier, les banques ont, au moins en France si j'ai bien compris, été dénationalisées. C'est à dire que l'état, puissance publique garante du patrimoine collectif, a décidé de faire payer ce qui était à eux collectivement à des investisseurs pour qu'il en aient la propriété partielle mais néanmoins indivisible. Première entourloupe, pardon, geste « pragmatique » : vendre à quelqu'un ce qu'il possède déjà, et en plus lui vendre cher. Puis arrive une crise financière. Pas étonnant, puisque ces banques et établissements financiers ont en fait fabriqué de la monnaie scripturale sans que cette monnaie ne soit gagée dans le monde réel. On applaudit des deux mains, les banques délivrent des dividendes pendant quelque temps à leurs petits actionnaires. Seconde bulle spéculative : comme elles distribuent des dividendes (en s'appauvrissant, voir par exemple l'évolution du ratio de couverture des dépôts de la BNP), leur cours boursier s'envolent, leur valeur scripturale augmente.
Arrive un problème : crise de confiance, les banques ne se prêtent plus en elles. Notons au passage que cette manoeuvre qui consiste à emprunter pour prêter sans au passage créer de richesse réelle serait totalement impossible à un particulier, c'est... une escroquerie il me semble. Passons, nous sommes dans le marigot de la Haute Finance Internationale. Arrive donc cette crise. Les banques, privées quoique « de dépôt » appellent à l'aide l'Etat, elles ont besoin d'argent, et prennent en otage le système monétaire dans son ensemble (alors qu'elles devraient le servir, en fait elles s'en servent, voir s'y servent). Que faisons-nous alors ? Nous leur donnons de l'argent. Sans garantie, avec juste un taux d'intérêt (8% par an crois-je me souvenir). Au lieu de les racheter, puisque leur valeur scripturale s'effondre, ce qui est la règle logique en contexte privé. On va donc les payer une quatrième fois, pour qu'elles puissent... distribuer des dividendes dont nous ne profiterons qu'à travers l'impôt sur le revenue des personnes physiques non protégées par le bouclier fiscal. Et que va t'il se passer dans un avenir proche : rien, les bénéficiaires de la manne étatique vont augmenter leurs frais re-facturables de manière à servir le taux d'intérêt et vont continuer à faire perdurer la bulle financière. Qu'aurions nous du faire, à mon humble avis qui n'engage que moi ? Notons qu'on peut toujours le faire, à l'occasion du prochain soubresaut par exemple... Doter le fameux (fumeux ?) fonds souverain français des sommes distribuées et lui faire prendre des participations significatives dans les établissements en difficulté temporaire ou contextuelles, tout en laissant ceux qui sont en difficulté permanentes ou structurelles (ceux qui ne tenaient que grâce à la cavalerie évoquée plus haut par exemple) tomber dans les affres de l'oubli. En récupérant au passage certaines primes, dividendes ou parachutes dorés.
Mais ça n'a pas été fait ainsi, ce « pragmatisme » est sans doute trop « pragmatique »...
De la double négation et de la suggestion que cela implique
« Je ne tolérerai pas ce que vous ne m'avez pas dit. » Heu, au fait, ça veut dire quoi ? Si je fonctionne comme plus de la moitié (1) des locuteurs francophones, je vais commencer par tenter de mettre la phrase à l'affirmatif, puis de nier cette version, puis de la nier une seconde fois... Il se passe quoi alors dans notre tête ?
Je tolérerai ce que vous allez dire, à nier deux fois
Je tolérerai ce que vous ne m'avez pas dit, à nier une fois, ou
Je ne tolérerai pas ce que vous m'avez dit, à nier une fois avant d'arriver à cette sacrée double négation
Mais, du coup, j'ai implicitement supposé que j'allais dire quelque chose, et que vous auriez pu le tolérer. Ou que vous ne l'auriez pas toléré, d'ailleurs.
Un autre exemple :
« Les voitures qui n'ont pas été incendiées n'ont pas été approchées par la racaille ». Voyez-vous l'habileté dialectique et la malhonnêteté intellectuelle sous-jacentes? On laisse sous-entendre que la racaille a incendié des voitures et n'a fait que ça. Que la racaille ne peut pas approcher d'une voiture sans l'incendier..
Alors que d'un point de vue logique pur, la première phrase serait équivalente à « vous avez dit ce que je tolère » et la seconde à « la racaille a approché des voitures incendiées », ces deux propositions étant affirmatives, elles sont beaucoup moins manipulatrice, mais... perdent de leur intérêt dialectique.
(1)Souvenez vous du petit jeu : « Ne pensez pas à un éléphant ! » Plus de la moitié des interlocuteurs pensent d'abord à un éléphant avant d'essayer de penser à autre chose, par exemple une souris, pour effacer l'éléphant de leur imaginaire...
Je tolérerai ce que vous allez dire, à nier deux fois
Je tolérerai ce que vous ne m'avez pas dit, à nier une fois, ou
Je ne tolérerai pas ce que vous m'avez dit, à nier une fois avant d'arriver à cette sacrée double négation
Mais, du coup, j'ai implicitement supposé que j'allais dire quelque chose, et que vous auriez pu le tolérer. Ou que vous ne l'auriez pas toléré, d'ailleurs.
Un autre exemple :
« Les voitures qui n'ont pas été incendiées n'ont pas été approchées par la racaille ». Voyez-vous l'habileté dialectique et la malhonnêteté intellectuelle sous-jacentes? On laisse sous-entendre que la racaille a incendié des voitures et n'a fait que ça. Que la racaille ne peut pas approcher d'une voiture sans l'incendier..
Alors que d'un point de vue logique pur, la première phrase serait équivalente à « vous avez dit ce que je tolère » et la seconde à « la racaille a approché des voitures incendiées », ces deux propositions étant affirmatives, elles sont beaucoup moins manipulatrice, mais... perdent de leur intérêt dialectique.
(1)Souvenez vous du petit jeu : « Ne pensez pas à un éléphant ! » Plus de la moitié des interlocuteurs pensent d'abord à un éléphant avant d'essayer de penser à autre chose, par exemple une souris, pour effacer l'éléphant de leur imaginaire...
le Numero 6 s'est échappé
Patrick McGoohan s'est échappé de ce monde le 13 janvier 2009. Il était agé de 80 ans.
Un monde silencieux ?
C'est le bon moment pour aider les abeilles, car pendant l'hiver, quand il n'y a pas de feuilles sur les arbres, on peut assez facilement repérer les nides de Vespa velutina (frelon asiatique qui se nourrit d'abeilles, à la sortie des ruches)...
Pour en savoir plus sur ce prédateur : wikipedia bien entendu, ou encore ataraxosphere qui relaie l'alerte de l'INPN. Si vous observez un de ces nids (au sommet des arbres), merci de bien vouloir le signaler, qu'il soit détruit...
Mes chers visiteurs de l'année 2008
Je vous remercie d'être passé sur ce blog insignifiant et garanti sans influence !
2008, ce fut, d'après Google Analytics :
2008, ce fut, d'après Google Analytics :
- 158 billets publiés
- 6484 visiteurs qui ont chargé 13248 pages en 9185 visites, venant de 82 pays différents (mais 3500 environ pour Paris uniquement).
- Un record à 220 visites le 7 avril 2008 (probablement à l'occasion du passage de la flamme olympique à Paris).
- Des sources de trafic variées : 46.22% pour les sites référents, 38.51% pour les moteurs de recherche, et 15.27% d'accès directs.
- Des mots clés utilisés dans les moteurs de recherche somme tout asssez cohérents avec le contenu :
1. 61 1.10 00:00:04 98.36% 91.80% 2. 55 1.40 00:00:43 100.00% 78.18% 3. 24 1.17 00:00:10 100.00% 87.50% 4. 22 1.18 00:00:08 59.09% 86.36% 5. 22 1.50 00:00:32 86.36% 59.09% 6. 20 1.25 00:00:16 100.00% 85.00% 7. 18 1.00 00:00:00 100.00% 100.00% 8. 18 1.00 00:00:00 77.78% 100.00% 9. 17 1.29 00:00:20 100.00% 88.24% 10. 15 1.20 00:00:33 100.00% 93.33% 11. 14 1.29 00:00:15 78.57% 78.57% 12. 14 1.14 00:00:26 92.86% 92.86% 13. 13 1.00 00:00:00 100.00% 100.00% 14. 11 1.27 00:02:16 100.00% 72.73% 15. 11 1.82 00:02:58 27.27% 54.55% 16. 10 1.20 00:00:32 100.00% 80.00% 17. 10 1.40 00:00:29 100.00% 80.00% 18. 10 1.00 00:00:00 80.00% 100.00% 19. 9 1.00 00:00:00 88.89% 100.00% 20. 9 1.22 00:00:31 100.00% 77.78% 21. 9 1.22 00:00:09 77.78% 77.78% 22. 8 1.00 00:00:00 100.00% 100.00% 23. 8 1.38 00:00:27 62.50% 75.00% 24. 8 1.12 00:00:01 87.50% 87.50% 25.
- Et, bien entendu, les copines et les copains qui me référencent sur leur site (je vous consille d'ailleurs vivement de les visiter !) :
- MIP, 8° fournisseuse de trafic,
- Quitterie et Virginie, 12°,
- Voir en grand, le site du Medef 2008, 15°
- NickCarraway, en 18°,
- Christophe Ginisty, en 19°,
- Luc Mandret, en 20°,
- GroDem et ses divers avatars, en 21°, 29°, 80°, 90°...
- FrédérickLN en 22°
- Hervé, en 24°
- Nicolas Vinci, en 28°
- Farid, en 30°
- L'opposition municipale de Verrières-le-buisson, en 31°
- Aurélien au bord de sa fenêtre, en 32°
- $paulding, en 33°
- Quindi et ses analyses géostratégiques, en 35°
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Puisque GroDem me tag, je ne peux que propager la chose.
Il me demande 6 livres, les voila :
Afin de réparer une injustice flagrante, je taggue donc GroDem, ça fera une auto-référence circulaire de plus. Et puis PaRaDem, et LeroyMorin tant qu'on y est. Ainsi que MIP, puisqu'elle n'écrit pas en ce moment, elle doit avoir le temps de lire. Et bien entendu ceux qui ont annoncé ne plus vouloir écrire, comme $paulding, ou Hervé, qui se fait tagguer sans renvoyer l'ascenseur.
Il me demande 6 livres, les voila :
- La TOB (Traduction Oecuménique de la Bible)
- La Bible de missionnaire jésuite du XVIII° que m'a offert mon cousin il y a vingt ans
- Le Bardo Thödol
- Le Coran
- Le théorème de Gödel
- GEB, dans ses deux versions
Afin de réparer une injustice flagrante, je taggue donc GroDem, ça fera une auto-référence circulaire de plus. Et puis PaRaDem, et LeroyMorin tant qu'on y est. Ainsi que MIP, puisqu'elle n'écrit pas en ce moment, elle doit avoir le temps de lire. Et bien entendu ceux qui ont annoncé ne plus vouloir écrire, comme $paulding, ou Hervé, qui se fait tagguer sans renvoyer l'ascenseur.
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François
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