DeboutCitoyennes revient le dimanche 10/12/2023 !

 J-2 ! 🌟 Debout Citoyen·nes revient au Théâtre le République ce dimanche 10 décembre ! Organisé par Eklore. 11 femmes inspirantes prendront la parole pour partager à quoi elles résistent - ou ont résisté - et affirmer pleinement leur humanité. 

Rejoignez la joyeuse résistance : https://bit.ly/debout23
#Eklore #DeboutCitoyennes

Sensibilisation au handicap : les gamins de Paris 14ème

Comme prévu depuis le vote terminé le 3/7/2023, l'association Le Moulin, le club para-sports CAP SAAA (handisport et sport adapté) et le conseil de quartier Pernety ont réalisé une après-midi de sensibilisation au handicap et au vivre ensemble.

 L'opération a eu lieu au City-Basket du square de l'Abbé Lemire (face au 78 rue Vercingétorix). L'équipe de CAP SAAA est arrivée vers 13h30 pour mettre en place le matériel (panneaux de basket à 2.20m de haut au lieu de 3.05m, matériel pour les parcours d'obstacles en situation de cécité).


Vers 14h05 l'équipe de seize jeunes (8 à 12 ans), encadrée par une monitrice et une stagiaire monitrice est arrivée en bon ordre et la première partie a commencé : Découverte du basket-fauteuil


Bien ranger ses pieds sur la plateforme ad-hoc, tenir les roues par les mains-courantes, et se débrouiller pour ramasser le ballon...


Le groupe d'enfants a été gardé en entier, et le jeu s'est déroulé en 7 contre 7, voir 8 contre 8, sans intervenant extérieur autre que l'arbitre.

Au bout d'une heure de basket-fauteuil, arbitrée par Mehdi, les enfants commençait à la fois à prendre de la dextérité avec les fauteuils et le ballon, et à ressentir de la fatigue.





Tout le monde s'est retrouvé assis, à échanger avec Fouad à propos 
- de ce sport, accessible en loisir aussi bien aux valides qu'aux handicapés,
- des causes du handicap,
- parmi les causes du handicap, la bêtise prenant une grande part, de la prévention des conduites à risques.

Troisième temps, l'équipe CAP SAAA de Chloé ayant installé

deux parcours d'obstacles, parcours en situation de cécité complète, avec un guide "à la voix", les enfants ont réalisé ces parcours, en étant à tour de rôle l'aveugle ou le guide. 
- initiation, découverte de la canne (ne pas se prendre les pieds dedans),
- se retrouver sans la vue, être dépendant d'une personne bienveillante par l'ouïe,

- obéir instantanément aux ordres du guide vocal,
et aussi, pour le guide
- avoir la responsabilité de guider une personne à la voix, sans la toucher,
- anticiper les obstacles, les signaler de manière que la personne guidée comprenne et agisse.


Une chute sans gravité ayant eu lieu sur le parcours hors terrain de basket, tout le monde s'est retrouvé dans les fauteuils pour une seconde session de basket fauteuil, arbitrée par Mohamed



Les enfant étant reposés et ayant acquis les rudiments du jeu en première partie, le match fut beaucoup plus disputé !

L'après-midi s'est terminée après une nouvelle session de discussion, orientée vers
- le respect de l'autre, condition nécessaire au respect de soi même,
- le vivre ensemble.


Le goûter (madeleines, pains au chocolat, gourdes de compote, confiseries à la fraise, bouteille d'eau par ailleurs disponible tout l'après-midi) a été partagé, et en toute fin, comme le City-Basket nous avait été livré propre, une grande opération nettoyage a conclu le stage, avant que les enfants ne repartent vers 17h.

Cette animation a touché 16 enfants encadrés par 2 personnes de l'association Le Moulin, 6 intervenants de CAP SAAA, 2 personnes du Conseil de quartier Pernety, 2 personnes du CA de Le Moulin, 3 policiers municipaux qui sont passés deux fois dans l'après-midi, 2 personnes des espaces verts, 2 ados utilisateurs du City-Basket et une dizaine de badauds, soit environ 45 personnes.

Les photos moyenne définition du CQ Pernety sont visibles dans cet album (cliquer).
Les photos hautes définition utilisées pour illustrer cet article sont là (cliquer)

à propos d'IA en 2023 : "Il existe bien une différence entre ce qu'une machine dit et ce qu'elle "comprend" ; d'ailleurs, elle ne comprend rien."

"La responsabilité appartient ainsi aux concepteurs plutôt qu'aux utilisateurs,
comme affirme aussi la nouvelle législation européenne en matière d'intelligence artificielle. Un
output susceptible de porter atteinte au bien-être de l'utilisateur est supposé avoir été provoqué causalement par le fabricant d'un chatbot, même si celui-ci n'avait formé aucune intention de léser celui-là et ne pouvait même, par conception, avoir la connaissance de cet output
particulier." Alexei Grinbaum, "Parole de machines – Dialoguer avec une IA", humenSciences, mai 2023, 192p. 17,90 €

Source de polémiques récentes, voir d'interdiction dans certains pays, ChatGPT, édité par OpenIA, et ses consoeures IA nous interpellent : quelle place leur réserver dans nos sociétés ? Comment les utiliser et au profit de qui ? Comment interagir avec elles ? Monsieur Alexei Grinbaum fait le point, à fin mars 2023. Sa dernière oeuvre est donc d'actualité sur le sujet, étant donné sa compétence reconnue. 

Que lors une interaction humain-machine, la machine réponde de manière quasi-humaine – avec apparement de l'empathie, de l'émotion, etc – éveille en nous le même type de réaction émotionnelle ne veut pas dire que l'émotion est ressentie du côté du silicium : ce ne sont que des réactions statistiquement correctes pour réagir face à un humain, et entraîner une projection des sentiments par l'être humain. Que le transformeur au coeur de l'IA ne soit qu'un automate engloutissant quelques TeraOctets de données de conversations ne lui permet pas d'accéder au signifiant : elle manipule des éléments de langages  pour produire un rendu qui soit statistiquement et socialement convenable. C'est tellement dénué de sens qu'il est nécessaire de coupler ce transformeur à une autre IA, spécialisée, elle, dont le seul rôle est de vérifier que le projet de rendu sera socialement acceptable.

Si il n'y a pas de signifié, il n'y a encore moins d'intention puisqu'il n'y a pas de conscience : l'IA est naïve, innocente, "adamesque" en ce qu'elle ne peut connaître ni le bien ni le mal, n'ayant pas d'intention. C'est un Golem, un Robot. Une comparaison avec la Kabbale et le travail talmudique est tout à fait pertinente, d'autres écrits mystiques nous guident aussi : " Au commencement était le Verbe (λόγος), et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu." Nous nous situons donc avant le bien et le mal.

Le travail de l'IA conversationnelle est donc sur le mot, le verbe, l'écrit, l'oral n'étant considéré que comme une synthèse vocale. Nous sommes donc sur la forme et il ne faut pas s'y tromper. Cela dit, étant donné la potentiellement grande qualité de l'écrit généré, il est nécesaire d'y inclure une signature (watermark) pour diférencier ce qui est texte généré, sans ancrage philosophique ou intentionnel, de texte écrit, avec les trois niveaux de sens évoqués plus haut.

Il existe déjà des DeadBots permettant de poursuivre un dialogue artificiel après le décès de l'interlocuteur. Serait-ce une nouvelle manière de faire le deuil ?

Une éthique reste à définir, avant peut être de légaliser. Aujourd'hui nous sommes face à des Golem qui s'expriment sans comprendre ce qu'il signent. On est encore loin des trois lois de la robotique d'Asimov.


Ce livre dense et généreusement sourcé se lit bien, il serait à conseiller à nos décideurs avant qu'ils ne cèdent à l'émotion ou à un respect trop légaliste du RGPD : les IA conversationnelles existent, interdites ou autorisées, et nous devons faire avec. De ce fait si certains métiers risquent d'évoluer voir de disparaître, au moins un nouveau métier émerge : influenceur d'IA !

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A titre d'exemple, j'ai soumis ce texte à ChatGPT v3.5 en lui demandant de le résumer. Au bout de trois essais, voici le résultat :

"L'article aborde la question de la place des IA conversationnelles dans notre société et explore leur utilisation ainsi que les interactions avec les êtres humains. Il souligne que bien que ces machines puissent répondre de manière quasi-humaine, elles ne possèdent pas de réelle compréhension des émotions ou des intentions. Les IA conversationnelles se basent sur des modèles statistiques et manipulent des éléments de langage sans accéder au sens profond des informations.

L'auteur souligne également que l'IA est dépourvue de signifié et d'intention, la plaçant dans un état d'innocence similaire à celui du Golem. Il fait référence à des écrits mystiques et philosophiques pour appuyer cette idée. L'accent est mis sur le travail de l'IA conversationnelle axé sur le mot et l'écrit, considérant l'oral comme une simple synthèse vocale. Ainsi, il est suggéré d'inclure une signature pour différencier les textes générés de manière algorithmique des textes écrits avec une intention et une philosophie.

L'article mentionne également l'existence des "DeadBots" qui permettent des interactions artificielles après la disparition d'une personne, soulevant la question de l'utilisation de ces technologies dans le processus de deuil.

Enfin, l'auteur souligne la nécessité de définir une éthique pour les IA conversationnelles et met en garde contre les émotions excessives ou une stricte conformité au RGPD. Il conclut en soulignant que les IA conversationnelles existent, qu'elles soient autorisées ou interdites, et que cela peut entraîner l'émergence d'un nouveau métier d'influenceur d'IA."


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