DeboutCitoyennes revient le dimanche 10/12/2023 !

 J-2 ! 🌟 Debout Citoyen·nes revient au Théâtre le République ce dimanche 10 décembre ! Organisé par Eklore. 11 femmes inspirantes prendront la parole pour partager à quoi elles résistent - ou ont résisté - et affirmer pleinement leur humanité. 

Rejoignez la joyeuse résistance : https://bit.ly/debout23
#Eklore #DeboutCitoyennes

Sensibilisation au handicap : les gamins de Paris 14ème

Comme prévu depuis le vote terminé le 3/7/2023, l'association Le Moulin, le club para-sports CAP SAAA (handisport et sport adapté) et le conseil de quartier Pernety ont réalisé une après-midi de sensibilisation au handicap et au vivre ensemble.

 L'opération a eu lieu au City-Basket du square de l'Abbé Lemire (face au 78 rue Vercingétorix). L'équipe de CAP SAAA est arrivée vers 13h30 pour mettre en place le matériel (panneaux de basket à 2.20m de haut au lieu de 3.05m, matériel pour les parcours d'obstacles en situation de cécité).


Vers 14h05 l'équipe de seize jeunes (8 à 12 ans), encadrée par une monitrice et une stagiaire monitrice est arrivée en bon ordre et la première partie a commencé : Découverte du basket-fauteuil


Bien ranger ses pieds sur la plateforme ad-hoc, tenir les roues par les mains-courantes, et se débrouiller pour ramasser le ballon...


Le groupe d'enfants a été gardé en entier, et le jeu s'est déroulé en 7 contre 7, voir 8 contre 8, sans intervenant extérieur autre que l'arbitre.

Au bout d'une heure de basket-fauteuil, arbitrée par Mehdi, les enfants commençait à la fois à prendre de la dextérité avec les fauteuils et le ballon, et à ressentir de la fatigue.





Tout le monde s'est retrouvé assis, à échanger avec Fouad à propos 
- de ce sport, accessible en loisir aussi bien aux valides qu'aux handicapés,
- des causes du handicap,
- parmi les causes du handicap, la bêtise prenant une grande part, de la prévention des conduites à risques.

Troisième temps, l'équipe CAP SAAA de Chloé ayant installé

deux parcours d'obstacles, parcours en situation de cécité complète, avec un guide "à la voix", les enfants ont réalisé ces parcours, en étant à tour de rôle l'aveugle ou le guide. 
- initiation, découverte de la canne (ne pas se prendre les pieds dedans),
- se retrouver sans la vue, être dépendant d'une personne bienveillante par l'ouïe,

- obéir instantanément aux ordres du guide vocal,
et aussi, pour le guide
- avoir la responsabilité de guider une personne à la voix, sans la toucher,
- anticiper les obstacles, les signaler de manière que la personne guidée comprenne et agisse.


Une chute sans gravité ayant eu lieu sur le parcours hors terrain de basket, tout le monde s'est retrouvé dans les fauteuils pour une seconde session de basket fauteuil, arbitrée par Mohamed



Les enfant étant reposés et ayant acquis les rudiments du jeu en première partie, le match fut beaucoup plus disputé !

L'après-midi s'est terminée après une nouvelle session de discussion, orientée vers
- le respect de l'autre, condition nécessaire au respect de soi même,
- le vivre ensemble.


Le goûter (madeleines, pains au chocolat, gourdes de compote, confiseries à la fraise, bouteille d'eau par ailleurs disponible tout l'après-midi) a été partagé, et en toute fin, comme le City-Basket nous avait été livré propre, une grande opération nettoyage a conclu le stage, avant que les enfants ne repartent vers 17h.

Cette animation a touché 16 enfants encadrés par 2 personnes de l'association Le Moulin, 6 intervenants de CAP SAAA, 2 personnes du Conseil de quartier Pernety, 2 personnes du CA de Le Moulin, 3 policiers municipaux qui sont passés deux fois dans l'après-midi, 2 personnes des espaces verts, 2 ados utilisateurs du City-Basket et une dizaine de badauds, soit environ 45 personnes.

Les photos moyenne définition du CQ Pernety sont visibles dans cet album (cliquer).
Les photos hautes définition utilisées pour illustrer cet article sont là (cliquer)

à propos d'IA en 2023 : "Il existe bien une différence entre ce qu'une machine dit et ce qu'elle "comprend" ; d'ailleurs, elle ne comprend rien."

"La responsabilité appartient ainsi aux concepteurs plutôt qu'aux utilisateurs,
comme affirme aussi la nouvelle législation européenne en matière d'intelligence artificielle. Un
output susceptible de porter atteinte au bien-être de l'utilisateur est supposé avoir été provoqué causalement par le fabricant d'un chatbot, même si celui-ci n'avait formé aucune intention de léser celui-là et ne pouvait même, par conception, avoir la connaissance de cet output
particulier." Alexei Grinbaum, "Parole de machines – Dialoguer avec une IA", humenSciences, mai 2023, 192p. 17,90 €

Source de polémiques récentes, voir d'interdiction dans certains pays, ChatGPT, édité par OpenIA, et ses consoeures IA nous interpellent : quelle place leur réserver dans nos sociétés ? Comment les utiliser et au profit de qui ? Comment interagir avec elles ? Monsieur Alexei Grinbaum fait le point, à fin mars 2023. Sa dernière oeuvre est donc d'actualité sur le sujet, étant donné sa compétence reconnue. 

Que lors une interaction humain-machine, la machine réponde de manière quasi-humaine – avec apparement de l'empathie, de l'émotion, etc – éveille en nous le même type de réaction émotionnelle ne veut pas dire que l'émotion est ressentie du côté du silicium : ce ne sont que des réactions statistiquement correctes pour réagir face à un humain, et entraîner une projection des sentiments par l'être humain. Que le transformeur au coeur de l'IA ne soit qu'un automate engloutissant quelques TeraOctets de données de conversations ne lui permet pas d'accéder au signifiant : elle manipule des éléments de langages  pour produire un rendu qui soit statistiquement et socialement convenable. C'est tellement dénué de sens qu'il est nécessaire de coupler ce transformeur à une autre IA, spécialisée, elle, dont le seul rôle est de vérifier que le projet de rendu sera socialement acceptable.

Si il n'y a pas de signifié, il n'y a encore moins d'intention puisqu'il n'y a pas de conscience : l'IA est naïve, innocente, "adamesque" en ce qu'elle ne peut connaître ni le bien ni le mal, n'ayant pas d'intention. C'est un Golem, un Robot. Une comparaison avec la Kabbale et le travail talmudique est tout à fait pertinente, d'autres écrits mystiques nous guident aussi : " Au commencement était le Verbe (λόγος), et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu." Nous nous situons donc avant le bien et le mal.

Le travail de l'IA conversationnelle est donc sur le mot, le verbe, l'écrit, l'oral n'étant considéré que comme une synthèse vocale. Nous sommes donc sur la forme et il ne faut pas s'y tromper. Cela dit, étant donné la potentiellement grande qualité de l'écrit généré, il est nécesaire d'y inclure une signature (watermark) pour diférencier ce qui est texte généré, sans ancrage philosophique ou intentionnel, de texte écrit, avec les trois niveaux de sens évoqués plus haut.

Il existe déjà des DeadBots permettant de poursuivre un dialogue artificiel après le décès de l'interlocuteur. Serait-ce une nouvelle manière de faire le deuil ?

Une éthique reste à définir, avant peut être de légaliser. Aujourd'hui nous sommes face à des Golem qui s'expriment sans comprendre ce qu'il signent. On est encore loin des trois lois de la robotique d'Asimov.


Ce livre dense et généreusement sourcé se lit bien, il serait à conseiller à nos décideurs avant qu'ils ne cèdent à l'émotion ou à un respect trop légaliste du RGPD : les IA conversationnelles existent, interdites ou autorisées, et nous devons faire avec. De ce fait si certains métiers risquent d'évoluer voir de disparaître, au moins un nouveau métier émerge : influenceur d'IA !

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A titre d'exemple, j'ai soumis ce texte à ChatGPT v3.5 en lui demandant de le résumer. Au bout de trois essais, voici le résultat :

"L'article aborde la question de la place des IA conversationnelles dans notre société et explore leur utilisation ainsi que les interactions avec les êtres humains. Il souligne que bien que ces machines puissent répondre de manière quasi-humaine, elles ne possèdent pas de réelle compréhension des émotions ou des intentions. Les IA conversationnelles se basent sur des modèles statistiques et manipulent des éléments de langage sans accéder au sens profond des informations.

L'auteur souligne également que l'IA est dépourvue de signifié et d'intention, la plaçant dans un état d'innocence similaire à celui du Golem. Il fait référence à des écrits mystiques et philosophiques pour appuyer cette idée. L'accent est mis sur le travail de l'IA conversationnelle axé sur le mot et l'écrit, considérant l'oral comme une simple synthèse vocale. Ainsi, il est suggéré d'inclure une signature pour différencier les textes générés de manière algorithmique des textes écrits avec une intention et une philosophie.

L'article mentionne également l'existence des "DeadBots" qui permettent des interactions artificielles après la disparition d'une personne, soulevant la question de l'utilisation de ces technologies dans le processus de deuil.

Enfin, l'auteur souligne la nécessité de définir une éthique pour les IA conversationnelles et met en garde contre les émotions excessives ou une stricte conformité au RGPD. Il conclut en soulignant que les IA conversationnelles existent, qu'elles soient autorisées ou interdites, et que cela peut entraîner l'émergence d'un nouveau métier d'influenceur d'IA."


Faire 8100 repas durant le confinement CoViD19, et les distribuer à ceux qui ont faim

Du 15 mars au 11 mai 2020, ce fut le confinement strict, puis à partir du 11 mai un
dé-confinement progressif. Durant cette période où beaucoup de choses se sont arrêtées, les plus démunis ont doublement souffert : Confinement en hôtels réquisitionnés, et absence des cuisines collectives, fermées pour cause de coronavirus.
Des groupes de personnes se sont réveillées et ont agis à mesure de leurs moyens. Grâce leur soit rendue ! Il y eu, entre autres :
  • Le collectif "Les Ravitailleurs", dès début avril 2020, à l'initiative de Pol Maire, pour la fédération de cuisiniers qui fabriquaient de 20 à 50 repas par jour chez eux, et ont, au 28 juillet, fabriqué  54095 repas.
  • Le collectif d'associations " Cap Solidarité - le collectif", à l'initiative de CAPSAAA et de Au Dela Des Murs, qui, en mars, distribuait déjà des paniers de denrées puis a étendu et augmenté son offre jusqu'à distribuer 400 repas par jour, et 900 paniers de denrées à Paris, Bobigny et Vitry, ainsi qu'aux alentours.
  • Les Grands Voisins, qui, au plus fort du confinement, distribuaient 500 repas par jour, alors que leur capacité de production est de 300. Ils étaient livrés pour le complément par notamment Les Ravitailleurs, cité plus haut.
et puis, il y eu un élan de personnes, dont des habitants de Paris XIV, qui sont venues se greffer sur cette dynamique.

Au plus fort, une vingtaine de personnes qui venaient nous aider, avec leur sac de courses, en disant : "Tiens j'ai acheté ça, on en a besoin". Qui a vidé son armoire à épices, suite à mon appel, qui apporte un kilo d'aïl, qui un kilo de patates, qui cinq cageots de radis et cinq cageots de rhubarbe  ("vous en ferez bien quelque chose !"). Merci à Adrienne, Agnès, Bashir (Bob), Carole, Céleste, Clara, Cyrielle, David, Emmanuel (Manu), Erik, Florence, Hervé, Karim, Katia, Louis, Luis Manuel (Manu), Marius, Martine, Mélanie, Minata, Mohammed (Big Momo), Monsserrat, Mouss, Patrick, Philippine, Raphaël, Ryadh, Simon, Sophia, Stéphanie, Sylvain, Sylvia, Sylvie, Timour, Yacine et ceux qui sont intervenus de manière discrète à travers leur organisation (association ou entreprise).

Maintenant, voyons ce qui a été fait :

Nous avons fait des plats préparés depuis le 28 avril 2020, en quantité croissante. En effet, nos bénéficiaires n'ont pas de cuisine à leur disposition (hôtels réquisitionnés par le 115 – Samu Social, et associations d'entraide assurant la distribution).

Les hôtels et centres d'hébergement d'urgence ne sont pas toujours à Paris :

Les hôtels de banlieue sont généralement moins chers à la nuitée. Nos plats sont distribués principalement à Paris 14ème, et à partir des deux plateformes logistiques, Vitry-sur-Seine (94) et Bobigny (93). Entre le 28 avril et le 2 juillet 2020, nous avons produit 8100 repas.

Un plat/repas fait environ 450g, il est souvent composé de céréale ou pomme de terre (60%), de légumineuse (20%), de légumes en sauce (20%). Les protéines sont apportées par la légumineuse ou par un apport dans la sauce (animal, donné ; ou œuf, acheté). Un grand succès fut un riz biryani aux lentilles mélangées (ne cherchez pas la recette, c'est une invention liée aux produits disponibles).

Notre aventure a eu cinq "saisons" :

  • Première saison, cuisine domestique, du 28/4 au 12/5.
    Moyenne : 50.
    Cumul : 747. Record quotidien : 78 repas.
  • Seconde saison, cuisine de la brasserie "La Place", du 12 au 24/5.
    Moyenne : 120.
    Cumul : 1775. Record quotidien : 196 repas.
  • Troisième saison, cuisine-école du Centre d'Animation Montparnasse, du 24/5 au 3/6.
    Moyenne : 180.
    Cumul : 1525. Record quotidien : 302.
  • Quatrième saison, cuisine AFPP du complexe sportif Emile Anthoine, du 11 au 21/6.
    Moyenne : 250.
    Cumul : 2300. Record : : 437 à deux cuisiniers, un commis.
  • Cinquième saison, ESAT à Colombes, production visée 220 par jour.
    Moyenne : 220. Cumul : 1100 repas.

Durant les saisons 1 à 4, nous avions un flux entrant, de livraisons de denrées, 2 à 3 fois par semaine, et un flux sortant, les barquettes repas, quotidien. Pour la saison 5, la logique est calée sur celle de "Les Ravitailleurs" : Un coursier apporte les ingrédients le jour J pour production J+1, et repart avec la production de J-1.

Nous sommes plusieurs équipes à produire des repas, mais ici nous exposons ce qui est fait par l'équipe de Paris XIV. Les denrées sont soit glanées, soit données, soit achetées.

Saison 2 à 4, les cuisiniers étaient deux ou trois chaque jour, parmi : Bob, Hervé, François, Yacine (les records ont été fait à deux). Les bénévoles qui font la mise en boîte arrivaient vers 13h, et étaient deux ou trois chaque jour, en tournant.

La maraude de départ des produits passait vers 16h, à 16h30 les lieux étaient libérés, ménage fait. Au total l'équipe saison 1 à 4 a impliqué environ 27 personnes.

Pour information, nous sommes plusieurs lieux à produire de la nourriture, dont des restaurants. Mais ces restaurant ne travaillent pas le week-end, donc nous tentons de les compenser ces jours là (d'où les records de production). Au total, le besoin identifié est de plus de 400 plats par jour, auxquels s'ajoute les distributions de denrées (900 par jour à partir des deux plateformes).

Depuis le 16 juin, la demande a changée, nous distribuons plus auprès des clandestins, et moins auprès des "pauvres reconnus", les associations ou organismes spécialisés ayant repris leur activité.

Durant les saisons 1 à 4, tous les intervenants étaient bénévoles (revenus : RSA, chômage partiel, pôle emploi ou retraite). Ils étaient nourris sur place. Les cuisiniers sont professionnels. Pour la saison 5 nous changeons de dimension, avec une production à Colombes, dans un ESAT avec une capacité de production supérieure à 200 plats par jour.


Depuis juillet, notre collectif, dont l'activité est en suspens, se structure en une association, l'Amicale de la place du banc, pour être capable de réagir rapidement à un résurgence de l'épidémie.

En savoir plus sur facebook :

A propos des dons de denrées alimentaires

Epluchage du matin
A tous nos généreux donateurs : Avoir des produits de base pour faire de la cuisine, c'est bien, c'est super, ça permet d'avancer, de fournir. Nous sommes dans un pays avec une immense culture gastronomique, puisque nous avons intégré celle des autres dans beaucoup de cas.
Ce que je voudrais, c'est que nos plats distribués aient du goût, et soient beaux, ne soit pas simplement de la nourriture.

Pour cela, il nous faut, à nous cuisiniers bénévoles, des épices, des aromatiques (thym, laurier, origan, etc.), des alliaceae (aïl, oignons, poireau, ciboulette, etc.), des apiaceae (persil, coriandre, etc.), bref, des trucs sympas dont nous n'avons pas besoin en très grande quantité, mais qui permettent d'avoir des plats appétants.
Quand vous nous offrez 5 kg de pommes de terres, c'est cool, ça fait 30 plats. Mais quand vous nous offrez 5 kg d'oignons, ça permettra d'améliorer 100 plats. Et un kg d'ail, 120. Et 100 g de curry, 100 plats directement.
Au passage, les épices sont porteurs d'une culture, c'est aussi une forme de signature.
Spaghetti, sauce curry, grana padona

Voila, c'est tout, merci encore pour ce que vous faites déjà, c'est juste une remontée de terrain non pas pour faire plus, mais pour faire mieux.
Si vous voulez participer à cette "cuisine populaire", des liens (les collectifs auxquels je participe) :
- Les Ravitailleurs
- CAPSAAA-Paris,
- Au delà des murs
- #CapSolidarité



___________
Mise à jour du 2/5/2020 : Merci à Béatrice d'avoir pré-payé un kilo d'aïl chez le maraîcher !
Mise à jour du 3/5/2020 : Merci à Murielle d'avoir vidé son armoire à épices !


L'hôpital de Paris Saint-Joseph a besoin de tous ! Sur-blouses à fabriquer, appel à bénévoles

L'Hôpital de Paris Saint-Joseph a demandé des volontaires pour fabriquer des sur-blouses pour le personnel soignant le 6 avril dernier. Cette demande est toujours d'actualité :

"Comme tous les établissements alentours, nous faisons appel à l'aide de nos concitoyens pour confectionner des sur-blouses pour protéger les soignants prenant en charge les patients covid les fournisseurs se retrouvant dans l'incapacité (comme vous avez dû l'entendre j'imagine ces jours-ci dans les médias), de répondre à la demande des hôpitaux.
Cette demande est toujours absolument d'actualité pour préserver la santé des soignants qui accueillent au quotidien nos concitoyen malades.
N'hésitez pas à revenir vers moi en cas de besoin
Bien cordialement
Cyrille Bertin, Coordonnateur Paramédical Adjoint,Responsable du parcours patient au bloc opératoire, Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph
cbertin [at] hpsj.fr "

Même si vous ne pouvez pas faire, au moins faites passer s'il vous plait.

Le patron d'orgine des sur-blouses est ici :  https://dl.orangedox.com/blouses mais le site est un peu lent (voir les FAQ ci-dessous).
__________________________

Questions fréquentes (et réponses) :Quelques informations provenant de M. Bertin, coordinateur de l'opération à Saint-Joseph

  • Où sont les patrons de sur-blouses ?
    Les patrons de sur-blouses sont disponibles en cliquant sur les liens ci-après (l'illustration est un .jpg, difficile à agrandir proprement) : Versions pdf (167Ko) ou jpeg (54Ko).
  • Comment se procurer le tissus ?
    L'hôpital organise des collectes de draps. Le tissu requis est coton 100%. En pratique nous recommandons l'utilisation de draps de lit répondant aux critères de traitement du linge hospitalier (lavable à 95°C).
  • Est-ce défrayé, si ce n'est rémunéré ?
    Nous faisons appel à l'aide bénévole de nos concitoyens, nous avons passé des commandes qui sont bloquées à l'étranger. Nous avons donc des besoins très urgents pour nous permettre de couvrir la durée jusqu'à leur réception. Aujourd'hui l'aide de nos voisins et voisines s'avère être la meilleure chance pour nous de protéger rapidement nos soignants. En revanche, nous pouvons fournir le tissu et l'élastique que nous parvenons à collecter au fur et à mesure.
  • Peux t'on signer ses œuvres (mention "offert par xxx" ou autre ) ?
    Oui, s'il s'agit de motif fait par couture ou d'un motif brodé (en évitant la face avant de la blouse pour des raisons d'hygiène) (nous déconseillons une signature au marqueur qui peut laisser penser aux patients que le matériel que nous utilisons ne serait pas propre).
  • Quel est le contact à Saint-Joseph ? 
    Monsieur Cyrille Bertin, coordonnateur Paramédical Adjoint, responsable du parcours patient au bloc opératoire, Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph
    Courriel : cbertin[at]hpsj.fr (remplacer [at] par ce qu'il faut).

Quelques liens utiles :


Comment transformer des bouchons en roues de fauteuils ?


Que se passe t'il après que j'ai déposé un bouchon dans l'urne de CAPSAAA ?


Je dépose un bouchon dans l'urne, et après ?
Tout d'abord, comme je ne suis pas le seul à le faire l'urne se remplie tranquillement. Lorsqu'elle est pleine, elle contient environ 10kg de bouchons en plastique dur.
Le responsable local de l'urne fait alors deux actions : Il vide l'urne dans un sac (ou sort le sac réceptacle), pour que je puisse continuer à apporter mes bouchons, et téléphone à son contact privilégié à CAPSAAA pour indiquer qu'il a un sac plein.
Suivant la capacité de stockage du lieu, il faut venir rapidement (ou pas) pour récupérer la collecte.
CAPSAAA reçoit ces appels et organise une tournée de ramassage, ou profite du déplacement d'un de ses véhicules pour passer récupérer le stock de bouchons.
Le responsable local a terminé son action sur ce lot.

Les bouchons sont maintenant dans les véhicules de CAPSAAA.
Il faut alors tout rapporter dans un seul véhicule, éventuellement en utilisant un local technique comme stock tampon.
Admettons qu'un véhicule puisse être chargé correctement. Par exemple, 10 m3 de bouchons représentent environ 500 kg de bouchons, soit 50 sacs. Le camion va alors déposer ses bouchons au centre de recyclage de Lemon Tri, notre partenaire.

Les sacs sont déchargés dans des chariots grillagés, qui passent sur une balance industrielle. Lemon Tri délivre à CAPSAAA un bon de livraison qui mentionne la masse déposée.
CAPSAAA a terminé son action sur cette livraison.

Lemon Tri va alors vider les sacs dans sa nettoyeuse. Les sacs réutilisables sont mis de coté et redonnés à CAPSAAA à l'occasion de la prochaine livraison. Les sacs non réutilisables sont recyclés de manière ad-hoc.
Les bouchons, une fois propres et triés, sont alors remis sur le marché des matières premières.
Lemon Tri a terminé son travail sur les bouchons.

Comment les bouchons, en plastique dur, se transforment en roues et en fauteuils de sport, en métal ?


Il n'y a pas de lien direct ! Lemon Tri achète les bouchons à CAPSAAA au prix du marché des matières (quelques centaines d'Euros la tonne), et, en fin d'année, abonde la collecte réalisée. Ces fonds sont versés à CAPSAAA qui peut alors acheter le matériel sportif mentionné sur l'urne.

Par ailleurs, LemonTri est partenaire de CAPSAAA, et spécialisé dans le recyclage. Certaines des machines de récupération de bouteilles en plastique déposées dans des supérettes parisiennes sont dédiées à CAPSAAA : Lorsque j'apporte mes bouteilles vides, le crédit de 0,10€ peut soit m'être versé sous forme de bon d'achat, soit crédité à des associations partenaires, dont CAPSAAA.


Pour en savoir plus :

Crédits photos CAPSAAA.

La vallée des saints

Vallée des Saints
Il y a un lieu étonnant, magique, plein de paix, de mystères, et de sérénité, que j'ai eu grand plaisir à visiter cette année : la vallée des saints, à Carnoët (Karnoed), dans les Côtes d'Armor.

Source druidique
Avant notre époque, au pied de cette vallée qui est en fait un mamelon, le Tossen Sant Weltas ("colline de saint Gildas"), on y
trouve une source réputée druidique.

Chapelle Saint Gildas
En montant un petit peu, on trouve la chapelle Saint Gildas (mort vers 570), qui date du XVI° d'après ce que j'ai retenu. Une superbe charpente en coque de bateau retournée, à voir sur place !

En montant tout en haut du Tossen Sant Weltas, on y découvre la motte castrale qui domine le paysage, et pourrait dater du X ou XI¨siècle.

Et puis,
Et puis, tout autour, les statues monolithiques de la Vallée des saints.

Je ne vais pas recopier le guide, vendu sur place pour soutenir le projet, ou le site que je vous invite à découvrir (ici), mais vous pouvez toujours visiter ma galerie photo sur flickr là.

Le guide édition 2018 (la 7ème) actuellement en vente (10€, 234 pages, belles photos) recense 113 statues.
Quand j'y suis allé (07/2019), il y en avait 131 d'érigées. C'est pourquoi je n'ai pas trouvé certains noms (si vous pouvez m'aider, n'hésitez pas à commenter, ici ou sur flickr où sont les photos).
De plus, il faisait 24°C quand Paris dépassait les 40°C...

Saint Goulven et la motte castrale
Il faudra que j'y retourne l'hiver, avec le vent et la pluie ce doit être magique !

Le lieu est accessible gratuitement, 24h/24, 7j/7 (mais pas la restauration qui vaut la pause, se renseigner avant).

Ramassage de mégots rue Pernety

Ce samedi 18 mai 2019, nous nous retrouvâmes à une petite vingtaine au métro Pernety pour (re-)nettoyer la rue de ses mégots. Bonne ambiance, beau temps (ni trop chaud ni trop froid).
Cette opération est à l'initiative de la Ville de Paris, à laquelle le Conseil de quartier Pernety - commission propreté s'est associé.

Le but de l'opération, en plus du nettoyage
proprement dit, est de faire prendre conscience aux fumeurs indélicats de la pollution qu'ils génèrent par leur incivilité. Rappelons que la partie répréssive existe aussi : Un jet de mégot au sol est considéré comme un dépôt d'ordure sur la voie publique est est puni d'une amende de 68 euros.

L'opération se déroule en trois temps :

  • Avant le ramassage (en l’occurrence jusqu'à la veille) : information des riverains, pose de nouveaux cendriers de rue. Nettoyage normal de la rue par le service propreté de la mairie.
  • Le jour de l'opération : installation d'un stand (départ / arrivée) où l'opération est expliquée et gérée : prêt de matériel de ramassage, installation d'un "mégomètre", distribution de cendriers de poche. Les ramasseurs se sont organisé en quatre équipes de quatre. Dans chaque équipe : une pelle, un balais, deux pinces à déchets, un ou deux sacs poubelles. Chacun porte sa chasuble, et des gants à usage unique.
  • Après l'opération nettoyage, il faudra conserver la rue propre. Information des commerçants, principalement ceux dont la devanture est souillée, pose de cendriers aux endroits repérés sensibles, pose d'un nouveau modèle de poubelle de rue, où le cendrier est clairement identifié.
Tout ce dispositif est détaillé sur le site de la mairie.

Ce que j'en ai déduit, personnellement :
  • J'ai déjà participé dans le passé à des opérations de nettoyage, dans la montagne. C'est nécessaire, L'impact sur les pollueurs est faible, car ils sont déjà partis quand on fait le ménage. Mais, faible + faible + faible, ça peut fonctionner.
  • Le bilan financier de l'opération est plutôt mauvais : Utilisation d'un grand nombre de gants, de sacs-poubelles qui ne sont pas pleins, distribution de tracts et affichage : On utilise beaucoup de moyens pour un résultat relativement petit, mais TRES visible.
  • Les service de la ville sont remarquablement efficaces dans leurs opérations de nettoyage. En fait, la rue était propre, nous avons du dénicher les mégots dans des endroits difficiles d'accès au quotidien : dans les joints de pavés, les lisières d'immeubles, sous les voitures, sous les deux-roues, dans les zones de travaux...
  • L'échange avec les passants est plutôt sympa, entre "propres".
  • Les fumeurs, quand ils disposent d'un cendrier, ont tendance à l'utiliser. Donc, bien entendu, "le tabac c'est tabou on en viendra tous à bout" mais il vaut mieux installer des cendriers.
  • Dans le passé (il y a une dizaine d'année) j'avais demandé où on devait jeter son mégot à un balayeur municipal. Il m'avait dit : "Dans la bouche d'égout, il y a déjà tellement de déchets à dé-polluer que les mégots ne changent pas grand chose." La doctrine a changée : on ne jette plus de déchet polluant dans les bouches d'égout, car "Ici commence la mer". OK.
Crédit photo François Van ZOn.
Le mercredi 22 mai 2019, de 14 à 18h, la commission Paris 2024 - Sports du Conseil de quartier Pernety et le CA Paris 14 - section féminine vous invite à une animation / découverte au stade Didot, plus particulièrement destinée aux enfants de tout le quatorzième arrondissement.
Seront organisés des ateliers sportifs et socio-éducatifs pour les enfants autour des valeurs de mixité hommes-femme et mixité culturelle.
Durant cette après midi, des centaines d'enfants des clubs sportifs et de centres de loisirs, dont le CA PARIS 14, sont attendus. Et au final, tout ce petit monde pourra participer à nos animations.
Pour l'encadrement, il y aura une quinzaine d'éducateurs sportifs du CA PARIS 14, 4 services civiques du comité d'organisation qui nous aideront à organiser les ateliers.
Afin que cet après midi soit une réussite, nous faisons appel à des bénévoles pour nous aider à animer les ateliers !
Si vous désirez participer, signalez vous par mail auprès de conseilquartierpernety@gmail.com
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