

- Jean Pierre Dubois, président de le Ligue des Droits de l'Homme
- Hussein Bourgi, président du Collectif contre l'Homophobie
- Corinne Lepage, présidente de Cap21, vice-présidente du Modem
- Jean-Luc Roméro, conseiller régional, président ECLS
- Sandrine Bélier, représentante France Nature Environnement
- Fréderick Getton, président de Centr'Egaux
Nous en avions déjà discuté il y a quelque temps, ce que je retiens :
- Le rapport Bauer, déjà cité, a fait apparaître environ 25% de fic
hes erronées, simplement parce que l'autorité judiciaire ne transmet pas les "non-lieu" ou autres abandons de procédures ;
- Il n'est pas prévu actuellement de procédure de détection/correction d'erreurs
- Il n'est pas possible d'accéder dans des délais raisonnables à sa propre fiche (9 ans de procédures... ou une fiche vide)
- Des décisions seront prises, pour tout ce qui ressort de l'état, au vu de ces informations non contrôlées
- Mélanger des délinquants avérés, des personnes suspectées - y compris des mineurs - et des élus ou autres représentants de la société n'est probablement pas le plus habile pour faire passer le décret : les derniers ont un certaine capacité à faire du bruit autour de l'affaire (souvenons nous de l'affaire Rebelle en 2007)
- 400 000 personnes qui peuvent accéder à un fichier, ça vaut dire des fuites ou des utilisations peu normales. Même si le recrutement de la Police National est réigoureux, même si tous les fonctionnaires sont intègres et au dessous de tous soupçon, ce en quoi personnellement je ne crois pas, il y a tout de même une grosse contradiction de fond : à quoi sert l'IGS (la police des polices) ? Si on a besoin de l'IGS c'est donc que, statistiquement parlant, il y a potentiellement des personnes au moins "indélicates" parmi ceux qui auront accès à Edvige ou Cristina...