Petites propositions pour survivre à la crise...

Je n'ai pas de prétention universaliste ni même nationaliste, contrairement à ceux qu'on peut voir à l'ORTF. Néanmoins, conforme à mon entête, je vais essayer de faire quelques propositions insignifiantes, inspirées par ce que je vie localement...

A propos des banques et des TPE/PME : Ma petite entreprise consomme les services de la même banque depuis 5 ans révolus, j'en ai déjà parlé auparavant. Ces services sont payants, donc d'une part la banque gagne de l'argent, d'autre part l'état en gagne à travers la TVA qui m'est facturée. Pourquoi ne pas autoriser, à un taux "raisonnable" du genre 2,5% au dessus du taux interbancaire, ce qui ferait de l'ordre de 4% annuel, un découvert de 1 mois de chiffre d'affaire ?
- Coût pour l'entreprise : 4 % de 1/12 du CA soit 0,3 % du CA annuel
- rendement pour la banque : de l'ordre de 1,7 % des découverts (refinancement oblige)
- rendement pour l'état : de l'ordre de 0,8 % des découverts, par le biais de la TVA
- dépenses évitées liées aux non-licenciements
Notons que actuelement le taux appliqué est proche du taux d'usure, de l'ordre de 14%...

Charges sociales : Une mesure fonctionne relativement bien malgré sa complexité de mise en oeuvre : la réduction "Fillon" sur les cotisations dues au titre des bas salaire. Les autres mesures d'aide à l'emploi ne fonctionnent pas au mieux pour des TPE : il faut faire l'avance puis se faire rembourser, et une créance sur un organisme d'état n'est pas corectement reçue par une banque... Donc, au lieu de remboursement de charges liées à l'aide à l'emploi dans les CHR, de remboursement de charges pour les contrats passés avec l'ANPE, et autre, moi je propose que le calcul de la réduction "Fillon" devienne :
- pour le calcul du coefficient : coefficient = (0,29 / 0,8) x [1,8 x (montant mensuel du SMIC** / rémunération brute mensuelle hors HS, HC et (MG**Nb repas pris)) - 1]
- pour le plafond : 29% de la rémunération brut
La formule est barbare, mais on s'y est habitué...

Aide au consommateur : Sans parler de "relance de la consommation", je constate que les allègement d'impôts sur le revenu vont, en dehors des villes, permettre à leurs bénéficiaires de... mettre de l'argent sur leur livret d'épargne. En effet, les conditions mêmes d'attributions font que ceux qui vont en bénéficier n'en n'ont pas besoin dans leur quotidien. Et si ça ne va pas sur le livret d'épargne, ça va servir à acheter un écran LCD grande taille, fabriqué... outre Union Européenne. Alors que je constate que de plus en plus de gens ont du mal à manger, que la fin de mois commence maintenant... le 10. Alors, m'inspirant de ce que font Nos Amis les Chinois, avec leurs distributions de bons-nourriture, bons-logement et bons-transport, ainsi que du fonctionnement des Tickets restaurants et autres en France, je propose deux choses :
1 - Que les mairies puissent distribuer aux résidents-déclarés (c'est à dire y compris aux SDF pour peu qu'ils admettent un "point d'ancrage" dans un foyer) des Tickets-nourriture, valables pour toute nourriture hors alcool et tabac, chez tous les distributeurs de repas chauds (CHR, traiteurs, fast-foods), pour un plat chaud pris sur place ou à emporter.
2 - Qu'on arrête de distribuer des tickets-resto à 4,37 € à Paris, c'est ridicule et contraire à l'esprit qui prévalait au moment de la création de ce système, je rappelle : permettre aux salariés ne disposant pas d'une cantine de manger un plat chaud au déjeuner, le tocket étant pris en charge pour moitié par l'employeur et pour moitié par l'employé. Actuellement il est difficile de manger pour moins de 8 euros...
Ces deux mesures auraient pour intérêt de venir en aide au plus démunis, et d'injecter de l'argent dans des professions par essence non délocalisables, elles-mêmes créatrices d'emplois.


Incitation à une moindre consommation énergétique : Je constate que pour faire cuire 500g ou 5 kg de pommes de terres, on dépense autant d'énergie. Je propose donc que tous les points de restauration collective, qui en fait consomment moins par part servie que la cuisine individuelle, soient subventionnés pour consommer encore moins... ce qui leur permettra de mieux maîtriser leurs coûts et donc de ne pas faire flamber les prix. Cette subvention pourrait se calculer à partir d'un ratio
- chiffre d'affaire restauration / facture des fournisseurs d'énergie, ou
- nombre de plats servis / facture des fournisseurs d'énergie
que l'on comparerait d'une année sur l'autre. Seuls ceux qui amélioreraient leur ratio recevraient de l'aide. Cette aide pourrait prendre la forme, soit d'un remboursement par l'état, sur le modèle du bouclier fiscal, soit et ce serait mieux, d'un dégrèvement sur la facture énergétique fait par l'opérateur lui même...

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