... et se récupérer en parachute (parce qu'on n'est pas fou quand même). Vous avez essayé ?
Moi, oui, j'ai même passé mes brevets, il y a ... longtemps.
Il y a plusieurs phases :
- La préparation, "l'avant saut". On ne sait pas où on ve, et on ne connait pas. Mais ils sont tous tellement sympas, tellement à l'écoute et dans le partage d'une expérience étonnante que... bon, c'est cool.
- Le vol en avion ou en hélico, l'approche. La tension monte. C'est tout de même un peu dingue de monter si haut pour revenir à son point de départ, non ? Et puis c'es long, abominablement long...
- Le GO ! Là il faut y aller. Je vous jure que c'est infernal de lâcher l'aile du Pilatus ou de se lancer. C'est anti-naturel. ça match pas. C'est LA qu'il faut VRAIMENT faire un GROS effort de volonté. Surtout quand on part sur l'aile de l'avion. à partir de la cabine c'est (un tout petit) peu plus facile mais on n'est pas en bonne position de chute...
- LA chute. le bonheur. On avale tout. On se ravale tout. 240 km/h sans radar ni autre. Le pur bonheur, intense et tout et tout. Un vieux sauteur me le décrivait comme "orgasmique". Bon d'accord il n'avait pas de copine et ne vivait que pour voler.
- Le vol : vitesse stabilisée, on est sorti de l'accélération à 1 G, la vitesse est entre 180 et 240 km/h, le problème est de rester stable, de ne pas partir en vrille, et d'en profiter !
- Envoyez le bousin ! Ouverture de la voile. On passe très vite (en 50 à 100m), de 200 km/h à l'heure à 18 km/h (la vitesse d'un vélo ou d'un roller bien lancé) soir de 66 à 5 m/s.
- La descente sout toile. Le moins intéressant après ce qu'il vient de se produire. Vous descendez à 5m/s, et tout le problème est de ne pas se poser sur des cornes de vaches ou des barbelés.
- Le contact. Un peu violent. De 5 m/s à 0 en 50 cm. Comme de se payer une gamelle à vélo. Pas pire, mais là ou la voit arriver (la gamelle) et ça fait un peu flipper.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire