Je fais suite au premier billet sur ce sujet. En fouillant un peu, j'ai trouvé sur le site de l'Ecole de Paris une communication faite par Franck Mougin, DRH de Danone. Comme cette communication est en téléchargement libre mais en anglais, et que Eridan a bien voulu la traduire en français, je vous livre à titre de citation "l'aperçu" de la communication (le texte complet fait une dizaine de pages) :
"Insatisfaits des limitations des techniques traditionnelles de gestion des connaissances basées sur des outils techniques, Franck Mougin et Benedikt Benenati ont conçu des méthodes originales pour les managers de Danone afin que chacun puisse parler de ses méthodes pour accéder à la réussite d’un objectif. Si quelqu'un qui a un problème rencontre quelqu'un qui a une solution et s’ils sont aidés par un intermédiaire (aide/facilitateur), et ce dans une atmosphère amicale, un échange de techniques couronnées de succès peut avoir lieu. C’est une belle histoire qui mérite d’être narrée. En outre, ces échanges entre les managers qui sont ‘sur le terrain’ marquent le début d'une nouvelle méthode de management non-hiérarchique. Cependant, ce « marché aux techniques qui fonctionnent » ne marche que si :
- les problèmes sont bien identifiés et décrits,
- la présentation est définie dès le départ,
- l’échange de solutions est suivi après l’application de la solution."
J'ai retenu quelques points dans le texte lui même :
- dans le postulat, le pré-requis de Danone est, pour maintenir son indépendance, d'améliorer la performance. Et, bien que le groupe devienne de plus en plus grand, le président réitère son engagement à la décentralisation et son désir de rester en contact avec les marchés.
- le réseau d'échange est de pair à pair, il n'y a pas a priori d'influence hiérarchique
- la notion d'aide est portée par le faciliteur, non par celui qui apporte une solution
- il n'y a pas de "problème", il n'y a que ces "soucis". Le manager receveur n'est donc pas en porte-à-faux
Par rapport aux techniques d'animation utilisées, je retiens que
- les participants à une session (huit déjà) s'habillent de manière à ne pas pouvoir être situé dans l'organiramme de la société (ça facilite la prise de contact initiale)
- la "place du marché" est le lieu privilégié pour l'échange
Et puis, une petite phrase qui vaut son pesant de cacahuètes : le virtuel ne travaille pas. Le travail est effectué dans le réel, le virtuel ne sert qu'à transmettre de l'information (ça remet les pendules à l'heure, d'une certaine manière !)
Une que je regrette de ne pas avoir dite : La fabrication de choses simples est complexe.
Networking attitude (2)
Publié par
François
à
28 juillet
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