Excellente étude sur le rôle des syndiqués à travers leurs syndicats. Où on y apprend qu'à force d'aider les syndicats (Comités d'entreprise, relèves, professionnalisation) ces derniers n'ont pas intérêt à avoir des militants ! C'est quand même super, des représentants qui ne représentent que 8% d'une population et qui touchent 100% des aides !! On dirait des partis politiques...
Libération nous apprend qu'une grève se prépare pour les 17 et 18 octobre prochains. Mais au fait, ces cinq syndicats qui veulent nous prendre en otage pour protéger leurs régimes spéciaux, CGT, FO, la CFTC, Sud Rail et la CGC, il représentent combien de syndiqués ? C'est dans le rapport sur les Syndiqués en France...
Bon, d'accord, ils ne font pas que protéger leurs privilèges, ils nous concoctent une série d'actions pour la retraite à 60 ans pour tous, contre la misère, pour compter leurs militants, etc...
Celà dit, je ne les ai pas vu déposer de papier ou protester à l'Assemblée Nationale ni au Sénat quand la loi sur l'immigration a été débattue. Alors que ça concerne bien la misère absolue, l'absence totale de retraite, le regroupement familiale.
Cliquez sur les liens desdites centrales syndicales : on dirait bien que l'unité n'est que de façade, et que la façade n'est pas très épaisse.
Pour en savoir plus : le rapport complet (175 pages), Liberation
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5 commentaires:
c'est un peu facile, la rengaine des 8%... à ce compte-là on peut aussi dire que l'ensemble des partis politiques ne représentent même pas 1% de la population avec leurs quelques centaines de milliers de militants.
ce qui compte pour la représentativité et la légitimité, c'est les voix qu'ils recueillent aux élections.
ce qui n'implique malheureusement pas la justification de toutes les revendications...
je suis favorable à l'abolition de ces régimes spéciaux de retraite, à condition que parallèlement et simultanément la pénibilité soit prise en compte
OKOK, c'est facile. Mais il semble bien que le problème de représentativité des syndicats en France soit lié (pas seulement) au fait qu'il est plus facile (et rentable) de s'occuper d'un CE en entreprise que de recruter des militants ou même des sympathisants. Et on s'oriente vers une quasi fonctionnarisation des représentants. Je ne pense pas que ça rende les-dits syndicats plus compréhensibles, ni représentatifs, en fait !
En ce qui concerne ton point de vue sur les régimes de retraites, j'y adhère et j'ajouterais qu'il faut prendre en compte AUSSI la décote salariale.
c'est drôle, dans les sphères patronales on dit qu'il est plus facile de gérer les conflits avec les syndicats (que sans). Ils savent négocier dit-on...
je ne veux pas être trop polémique, juste un petit peu : donnant-donnant ? une petit bureau au CE, accès à la photocopilleuse, quelques relèves, et puis on arrange le coup ? Non, c'est pas possible, ils ne sont pas comme ça...
J'ai été chargé de représenter une profession aux commissions paritaires nationales, j'ai été commissaire aux comptes d'un syndicat au niveau national....
Je vous livre quelques réflexions :
Les commissions paritaires nationales sont placées sous la tutelle de l'Etat. Le président de séance, assisté par des personnes qualifiées, sont les représentants des Ministères intéressés.
Ces réunionnites servent, bien souvent, de paravent aux négociations "privées" qui se déroulent entre le patronat et certains responsables syndicaux, en dehors de tout observateur.
En matière de contrôle des finances syndicales, la loi est encore beaucoup plus permissive que celle qui règlemente le financement des partis politiques !. Vous imaginez bien toutes les possibilités de dérives. La corruption n'existe pas qu'au patronnat ni chez élus !.
Je pense que la grève de la SNCF et de la RATP ne durera pas bien longtemps et s'essouflera vite. De toute façon, François Fillon et son gouvernement vont certainement appliquer la même recette qu'en 2003. Bien entendu, je ne vise personne précisément !.
Ayant été témoin au niveau national de nombreux "dysfonctionnements syndicaux" et aucun parlementaire n'ayant pas encore voulu légiférer en la matière, je pense que l'unique utilité syndicale et son efficacité se situent à l'échelle d'une entreprise et, à la rigueur d'un groupe.
Pour cela, il faut donner les moyens financiers de fonctionner aux syndicats d'entreprises et leurs garantir le pluralisme syndical y compris la reconnaissance de l'Unsa
Il reste bien des choses à dire et à revoir par exemple sur ces privilèges syndicaux : permanents syndicaux à vie, une vraie rente de situation pour un effet qui reste à prouver. Ces permanents syndicaux, outre leur garanties de salaire quand ce n'est pas la promotion automatique, sont gratifiés de "jetons de présence" pour assister à des conseils d'administrations qui sont, très souvent, étrangers à leur domaine d'activité et leur compétence professionnelle !.....
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